CODEDE PROCÉDURE CIVILE . LIVRE VIII DE L’ARBITRAGE . CHAPITRE I DE LA PROCÉDURE. Art.442.- (DĂ©cret lĂ©gislatif n° 93-09 du 25 avril 1993) toute personne peut compromettre sur les droits dont elle a la libre disposition. On ne peut compromettre sur les obligations alimentaires, les droits successoraux, de logements et vĂȘtements, ni sur les questions concernant l’ordre

Les tribunaux quĂ©bĂ©cois peuvent suspendre les procĂ©dures pour de nombreux motifs, notamment aux termes des articles 49 intĂ©rĂȘt de la justice, 156 nĂ©gociation de rĂšglement, 158 gestion de l’instance, 212 action connexe devant la Cour supĂ©rieure, 363 prĂ©judice corporel, 378 compĂ©tence du juge d’appel et 530 contrĂŽle judiciaire du Code de procĂ©dure civile ou de l’article 3137 du Code civil du QuĂ©bec litispendance internationale. Voici quelques prĂ©cĂ©dents rĂ©cents en cette matiĂšre. En appel Dans TrĂ©panier c. Bonraisin, oĂč le requĂ©rant souhaitait suspendre l’appel le temps de prĂ©senter une demande de rĂ©tractation du jugement de premiĂšre instance, la Cour d’appel rappelle le pouvoir de la Cour de suspendre un appel lorsque le sort de celui-ci peut dĂ©pendre du rĂ©sultat de procĂ©dures en premiĂšre instance, lesquelles peuvent ĂȘtre de nature Ă  rendre l’appel thĂ©orique ou Ă  rendre le dossier d’appel plus complet » paragr. 14. La Cour y a en outre confirmĂ© la possibilitĂ© pour le juge d’appel d’accorder une telle mesure sous le nouveau Code de procĂ©dure civile, en raison de l’article 378 qui lui attribue la compĂ©tence pour dĂ©cider seul de toutes les demandes incidentes, Ă  l’exclusion de celles touchant le fond». DĂ©fĂ©rence envers la Cour d’appel Dans Sibiga c. Fido Solutions inc. les dĂ©fenderesses dĂ©posent un moyen dĂ©clinatoire, allĂ©guant que le litige relĂšverait du Conseil de la radiodiffusion et des tĂ©lĂ©communications canadiennes, et non de la Cour supĂ©rieure. Comme un tel moyen allait ĂȘtre entendu sous peu par la Cour d’appel dans une cause semblable, la Cour supĂ©rieure a prĂ©fĂ©rĂ© suspendre l’action collective, plutĂŽt que d’engager des ressources qui pourraient se rĂ©vĂ©ler inutiles. Faillite et insolvabilitĂ© Dans Syndic de Lapointe, la Cour supĂ©rieure suspend la demande de libĂ©ration de faillite Ă  laquelle s’oppose l’Agence du revenu du QuĂ©bec jusqu’à ce qu’un jugement final soit rendu Ă  l’égard des appels d’avis de cotisation que la faillie a dĂ©posĂ©ss. Il faut comprendre que la nature des dettes, en l’occurrence des dettes de nature fiscale, constitue un Ă©lĂ©ment important Ă  considĂ©rer par le tribunal saisi d’une demande de libĂ©ration. Dans Procureure gĂ©nĂ©rale du QuĂ©bec Ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supĂ©rieur c. Fortin, la Cour du QuĂ©bec a suspendu une action par laquelle la procureure gĂ©nĂ©rale du QuĂ©bec recherchait le remboursement de prĂȘts assujettis Ă  la Loi sur l’aide financiĂšre aux Ă©tudes, de façon Ă  permettre Ă  la faillie de formuler une demande aux termes de l’article 178 de la Loi sur la faillite et l’insolvabilitĂ© afin d’ĂȘtre soustraite Ă  cette dette. La suspension a Ă©tĂ© accordĂ©e Ă  titre de mesure de sauvegarde aux termes de l’article 49 Contrairement Ă  DĂ©panneur Linmicha inc. Entreprises TĂ©treault c. 9130-0902 QuĂ©bec inc., la juge aurait Ă©tĂ© Ă  l’aise d’accorder la demande Ă  titre de mesure de gestion aux termes de l’article 158 Litige hypothĂ©tique Dans DĂ©panneur Linmicha inc. Entreprises TĂ©treault, les dĂ©fendeurs allĂšguent que les faits en cause allaient probablement donner lieu Ă  l’introduction d’une demande par le ministĂšre des Transports du QuĂ©bec et qu’un risque de jugements contradictoires s’ensuivrait. Le tribunal refuse d’accorder la suspension demandĂ©e, la jugeant prĂ©maturĂ©e, doutant au passage de son pouvoir d’accorder une telle mesure Ă  titre de mesure de gestion aux termes de l’article 158 Question prĂ©alable Dans Bouchard c. Maynard, les dĂ©fendeurs Ă©taient poursuivis en responsabilitĂ© professionnelle. Ils soutiennent qu’il vaudrait mieux suspendre l’instance afin que les droits de la demanderesse Ă  titre d’actionnaire soient confirmĂ©s ou non dans une instance en cours, avant de dĂ©terminer s’ils ont, par leur faute, nui Ă  la demanderesse dans l’exercice de ces droits. Se fondant sur l’intĂ©rĂȘt de la justice et l’article 49 la Cour leur donne raison, notant l’existence d’un risque de jugements contradictoires quant au statut d’actionnaire de la demanderesse et l’opportunitĂ© d’éviter une duplication inutile des procĂ©dures. Action collective multijuridictionnelle Dans Chasles c. Bell Canada inc., modulant Ă  l’action collective les critĂšres d’application de l’article 3137 la Cour supĂ©rieure a acceptĂ© de suspendre une demande d’autorisation d’une action collective au profit d’une demande pan-canadienne » dĂ©posĂ©e en Ontario, bien que le critĂšre du premier qui dĂ©pose » ne fĂ»t pas rempli. Cour fĂ©dĂ©rale Dans Hamel c. Robitaille Équipement inc., la Cour supĂ©rieure a refusĂ© de suspendre une demande d’injonction pour contrefaçon de brevet au profit d’une action intentĂ©e subsĂ©quemment en Cour fĂ©dĂ©rale par les dĂ©fendeurs visant Ă  faire annuler certains des brevets en cause, estimant que les questions posĂ©es dans les deux actions se distinguaient sur plusieurs aspects et qu’une suspension causerait un prĂ©judice sĂ©rieux pour les demandeurs. Dans SociĂ©tĂ© quĂ©bĂ©coise de gestion collective des droits de reproduction Copiebec c. UniversitĂ© Laval, la dĂ©fenderesse demande la suspension de l’instance au motif que la Cour fĂ©dĂ©rale serait appelĂ©e Ă  se pencher sur le moyen de dĂ©fense qu’elle entend proposer en l’instance. Le juge refuse de suspendre l’action collective, estimant que peu d’avantages dĂ©couleraient d’une dĂ©cision finale dans l’action mue devant la Cour fĂ©dĂ©rale. Conclusion Comme on peut le voir, une demande de suspension de l’instance requiert du tribunal un exercice de pondĂ©ration dĂ©licat, qui met souvent en lumiĂšre l’opposition pouvant exister entre deux principes directeurs du Code de procĂ©dure civile, soit celui d’assurer une justice accessible et rapide et celui de promouvoir l’application proportionnĂ©e et Ă©conomique de la procĂ©dure. RĂ©fĂ©rences TrĂ©panier c. Bonraisin 2016-11-03, 2016 QCCS 5440, SOQUIJ AZ-51340468. TrĂ©panier c. Bonraisin 2016-10-24, 2016 QCCA 1738, SOQUIJ AZ-51337500, 2017EXP-1453. Sibiga c. Fido Solutions inc. 2017-10-11, 2017 QCCS 5051, SOQUIJ AZ-51439396, 2017EXP-3470. RequĂȘte pour permission d’appeler rejetĂ©e 2017-11-10, 500-09-027141-175, 2017 QCCA 1782, SOQUIJ AZ-51441310. Syndic de Lapointe 2017-11-01, 2017 QCCS 6145, SOQUIJ AZ-51465068. RequĂȘte pour permission d’appeler rejetĂ©e 2017-12-19, 200-09-009639-177, 2017 QCCA 2037, SOQUIJ AZ-51452081, 2018EXP-80. Procureure gĂ©nĂ©rale du QuĂ©bec MinistĂšre de l’Éducation et de l’Enseignement supĂ©rieur c. Fortin 2017-09-26, 2017 QCCQ 11219, SOQUIJ AZ-51429873. DĂ©panneur Linmicha inc. Entreprises TĂ©treault c. 9130-0902 QuĂ©bec inc. 2017-12-05, 2017 QCCQ 14933, SOQUIJ AZ-51454167, 2018EXP-193. Bouchard c. Maynard 2017-12-11, 2017 QCCS 6119, SOQUIJ AZ-51462822. Chasles c. Bell Canada inc. 2017-11-16, 2017 QCCS 5200, SOQUIJ AZ-51442380. Hamel c. Robitaille Équipement inc. 2017-03-29 jugement rectifiĂ© le 2017-04-07, 2017 QCCS 1369, SOQUIJ AZ-51382331, 2017EXP-1447. SociĂ©tĂ© quĂ©bĂ©coise de gestion collective des droits de reproduction Copiebec c. UniversitĂ© Laval 2017-11-27, 2017 QCCS 5417, SOQUIJ AZ-51445654. Philippe Buist SOQUIJ 59 billets Philippe Buist est conseiller juridique Ă  SOQUIJ depuis 2012. Il a auparavant pratiquĂ© le droit commercial en cabinet privĂ©, plus particuliĂšrement en matiĂšre de litige et de redressement d’entreprises. Il s’intĂ©resse surtout aux domaines de la faillite et de l’insolvabilitĂ©, des sĂ»retĂ©s, des valeurs mobiliĂšres et de la fiscalitĂ©.

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Enl'absence de dispositions expresses dans le livre des procédures fiscales en ce qui concerne la saisine du tribunal de grande instance, les rÚgles générales de procédure civile sont applicables et notamment celles énoncées à l'article 757 du code de procédure civile cité ci-dessus en ce qu'elles donnent compétence au président du tribunal de grande instance pour Retrouvez1806-1976-2006 - De la commémoration d'un code à l'autre, 200 ans de procédure civile en France (coffret 1 CD-Rom) de Gérard Cornu, Cour de cassation, Jean Foyer, Institut Universitaire de France, Université Paris I - Panthéon-Sorbonne
Créépar le dĂ©cret n° 2017-892 du 6 mai 2017 et entrĂ© en application Ă  la date du 1 er septembre 2019, l'article 796-1 du Code de procĂ©dure civile stipule : " À peine d'irrecevabilitĂ© relevĂ©e d'office, les actes de procĂ©dure sont remis Ă  la juridiction par voie Ă©lectronique. Lorsqu'un acte ne peut ĂȘtre transmis par voie Ă©lectronique pour une cause Ă©trangĂšre Ă  celui qui l
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CODECIVIL. Livre - I DES PERSONNES (DĂ©crĂ©tĂ© le 21 dĂ©cembre 1880 et dĂ©clarĂ© exĂ©cutoire Ă  dater du 1er janvier 1881) Voir les articles 3 Ă  de la loi n° 1.336 du 12 juillet 2007 .. Chapitre - I Du divorce . Section - II De la procĂ©dure du divorce. De la procĂ©dure sur requĂȘte d'un des Ă©poux. Article 200-6 .- (Créé par la loi n° 1.336 du 12 juillet 2007 ; modifiĂ© Ă  compter . 509 746 599 434 69 565 277 667

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