durĂ©e: 00:01:35 Dans la mĂȘme catĂ©gorieComment imprime-t-on grĂące Ă  une pierre calcaire ? Comment nos dĂ©chets deviennent de l'Ă©lectricitĂ© ? DANS LE COTON, TOUT EST BON InfosDiffusionsCastingRĂ©sumĂ©Quoi de plus anodin en apparence, et quoi de plus attirant pour un skieur hors piste, qu'une neige fraĂźchement tombĂ©e ? Et pourtant... Si cette neige se met soudain en mouvement elle peut dĂ©valer les pentes Ă  400 km/h et crĂ©er une onde de choc qui dĂ©truira tout sur son passage. C'est pas sorcier nous explique tout sur les avalanches. Vapeur d'eau... Noyaux de congĂ©lation... D'oĂč vient la neige ? Comment les flocons tiennent-ils ensemble sur les versants pentus des montagnes ? Pourquoi certaines couches de neige, qui paraissent pourtant cohĂ©rentes et lĂ©gĂšres, se rompent-elles soudain ? Pourquoi la couche neigeuse est-elle plus instable aprĂšs de grosses chutes de neige ?GenreMagazine - ScientifiqueAnnĂ©e de sortie1993AvecFrĂ©dĂ©ric Courant, Jamy Gourmaud, Sabine QuindouInfos supplĂ©mentaires—Avis des internautes 1Vous avez aimĂ© ce programme ? Voiciles 7 Ă©tapes de la fabrication du savon artisanal (mĂ©thode dite «à froid»), photos Ă  l’appui. Si vous dĂ©sirez vous lancer, assurez-vous de travailler sur une surface dĂ©gagĂ©e et avec des instruments propres. Manipulez avec prĂ©caution, et dans un endroit ventilĂ©, l’ hydroxyde de sodium (produit corrosif) et la pĂąte de savon
Sam Edwards via Getty Images Sam Edwards via Getty Images VIE DE BUREAU - Radio le matin, musique dans le mĂ©tro ou dans les transports, casque Ă  plein tube au bureau... du matin au soir, nos oreilles sont plus que jamais sollicitĂ©es. Et parfois en danger. En cause, les baladeurs mp3 et les casques qui ont changĂ© la donne. D'abord, parce que la musique est dĂ©sormais compressĂ©e, du coup les reflets sonores disparaissent ce qui pousse les utilisateurs Ă  augmenter le volume. Ensuite, en raison des Ă©couteurs souvent un modĂšle spĂ©cifique que nous achetons sĂ©parĂ©ment du baladeur, et qui n'est pas forcĂ©ment adaptĂ© Ă  l'appareil. Or Ă©couter trop de musique peut dĂ©finitivement nuire Ă  notre audition. À force, "les cellules sensorielles ne se reproduisent plus, ce qui fragilise votre oreille et peut provoquer des acouphĂšnes [bruits parasites, sifflements, gĂȘne, diminution significative de l’ouĂŻe, ndlr.]" explique le docteur Sylvain NĂ©ron, ORL, et reprĂ©sentant de la campagne Agi-Son. Pour ne pas abĂźmer vos oreilles et faire en sorte que la musique reste un plaisir, voici 5 choses Ă  savoir avant de mettre votre casque que nous a soufflĂ© le docteur NĂ©ron N'Ă©coutez pas votre baladeur dans un environnement trop bruyant GettyStock GettyStock En gĂ©nĂ©ral les personnes Ă©coutent leur mp3 dans un environnement bruyant. Le seuil Ă  ne pas dĂ©passer pour ne pas abĂźmer ses oreilles est fixĂ© Ă  90 dĂ©cibels c'est Ă  dire le bruit que fait une mobylette, ou le RER. Or un baladeur pousser Ă  fond peut Ă©mettre jusqu'Ă  100 dĂ©cibels. Les autoritĂ©s europĂ©ennes obligent les constructeurs Ă  brider leurs appareils Ă  100 dĂ©cibels maximum. Afin de profiter pleinement de votre musique sans devoir par ailleurs augmenter le son Ă  cause de l'environnement dans lequel vous vous trouvez, privilĂ©giez les endroits calmes, comme les parcs, ou votre bureau, s'il n'est pas trop sonore. N'Ă©coutez pas de la musique pendant trop longtemps GettyStock GettyStock En gĂ©nĂ©ral on observe que les jeunes n'utilisent pas seulement leur mp3 pour Ă©couter de la musique mais aussi pour s'Ă©vader, se retrouver dans une bulle, quitter leur quotidien. Utiliser le mp3 comme un moyen pour s'Ă©vader peut s'avĂ©rer dangereux pour vos oreilles et pour vous beaucoup de jeunes ont tendance Ă  s'endormir avec de la musique dans les oreilles, les cyclistes qui Ă©coutent de la musique peuvent provoquer des accidents. MĂȘme chose pour les salariĂ©s casque sur les oreilles Ă  longueur de journĂ©e dans l'open space. Pour ne pas user vos oreilles il ne faudrait pas Ă©couter plus de 20 heures de musique Ă  90 dĂ©cibels par semaine. À condition que vous ne vous exposez pas Ă  d'autres risques c'est Ă  dire mĂ©tro, rue, bricolage. Au delĂ  de cette limite vous mettez vos oreilles en danger. Faites attention lorsque vous mettez votre morceau prĂ©fĂ©rĂ© GettyStock GettyStock Un des dangers Ă  relever rĂ©side dans l'accoutumance particuliĂšre que certains ressentent avec une musique. "Si vous Ă©coutez une musique que vous aimez bien vous aurez tendance Ă  l'Ă©couter Ă  des doses plus importantes et plus longtemps. Il y a une grande part d'affect avec la musique" explique le docteur NĂ©ron. Il n'y a pas que la musique qui fait du mal Ă  vos oreilles GettyStock GettyStock Ecouter de la musique trop longtemps et trop fort est certes un problĂšme capital mais il dĂ©pend Ă©galement de l'environnement. D'autres lieux mettent constamment vos oreilles en danger les transports en commun, les boĂźtes de nuit, les bars, les concerts... Dans ces endroits la musique peut varier de 90 Ă  110 dĂ©cibels. C'est-Ă -dire au-dessus la limite conseillĂ©e. L'alcool et la drogue agissent comme des anti-douleurs, conclusion vous ne ressentez pas les bourdonnements ou les sifflements dans vos oreilles. Normalement il ne faut pas rester plus de 45 minutes dans une discothĂšque ou un bar qui passe une musique supĂ©rieure Ă  100 dĂ©cibels environ la totalitĂ© des bars/boites. Ne pas faire attention Ă  l'environnement et y rester trop longtemps peut provoquer des dommages irrĂ©parables comme la surditĂ© brusque. Vos oreilles aussi ont besoin de se reposer GettyStock GettyStock Au cours de notre vie, nous sommes en permanence confrontĂ©s aux bruits extĂ©rieurs, Ă  l'utilisation d'appareils pour Ă©couter de la musique... Il est important de prendre le temps de reposer ses oreilles. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale pour 45 minutes d'Ă©coute vous pouvez faire une pause de 15 minutes, en fonction de l'intensitĂ©. Il y a Ă©galement d'autres astuces pour limiter l'intensitĂ© vous pouvez utiliser des bouchons d'oreilles. Le meilleur moyen de prĂ©venir le risque reste de se munir d'un bon casque audio, de minimiser vos temps d'exposition Ă  de la musique forte et de rĂ©gler le volume.
Lachaine officielle de l'Ă©mission de France 3. C'est pas sorcier, le magazine de la dĂ©couverte et de la science. Aux portes du dĂ©sert d'Atacama, au nord du Chili, se trouve la plus grande mine Ă  ciel ouvert du monde : la mine de cuivre de Chuquicamata. Sabine s'est embarquĂ©e pour ce royaume de la dĂ©mesure. SituĂ©es en plein dĂ©sert, Ă  2800 mĂštres d'altitude, les fosses NoĂ©mie Luciani Franchir le seuil des studios d’animation LaĂŻka ressemble Ă  l’idĂ©e qu’on se fait depuis la terre de l’entrĂ©e dans un vaisseau spatial. Pas dans un premier temps pour l’impression de fouler un autre sol que le nĂŽtre, mais plus pragmatiquement, dans l’expĂ©rience du sas. LaĂŻka, c’est un hangar immense au milieu de nulle part la banlieue de Portland en Oregon, dans lequel on pĂ©nĂštre par une porte vitrĂ©e avant d’entrer dans une salle de rĂ©union toute blanche oĂč pourrait se tenir un conseil de classe - si blanche, si bĂȘtement fonctionnelle, qu’elle prend Ă  l’orĂ©e de ce monde Ă  part un rĂŽle similaire Ă  celui de l’antichambre des NymphĂ©as, au musĂ©e de l’Orangerie elle crĂ©e dans l’esprit une page vierge, sur laquelle toute folie pourrait prendre forme. En une dizaine d’annĂ©es d’activitĂ©, LaĂŻka a atteint dans le trĂšs petit monde de l’animation en image par image stop motion un rayonnement Ă©quivalent Ă  celui des vĂ©nĂ©rables studios britanniques Aardman oĂč naquirent Wallace et Gromit, fondĂ©s en 1972. Le studio orĂ©gonais a produit et offert au grand Ă©cran trois longs mĂ©trages enchanteurs Coraline 2009, fantasmagorie enfantine grinçante rĂ©alisĂ©e par Henry Selick d’aprĂšs une histoire de Neil Gaiman, L’étrange pouvoir de Norman Sam Fell et Chris Butler, 2012, comĂ©die horrifique sise dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre envahie par des zombies, et Les Boxtrolls Graham Annable et Anthony Stacchi, 2014, tableau dickensien d’un monde Ă©trange oĂč le fromage a la valeur de l’or, et oĂč les sous-sols sont peuplĂ©s de petites crĂ©atures vĂȘtues de boĂźtes en carton. Trois films aussi dissemblables que possible dans leurs thĂšmes, formes et mondes, avec cependant un fil rouge prĂ©cieux au sein de l’univers lisse des blockbusters animĂ©s pour grand public une vision douce-amĂšre de l’enfance, d’une libertĂ© Ă©tonnante dans ses portraits d’adultes inaptes Ă  ouvrir une voie ascendante, jalonnĂ©e de rĂȘves brisĂ©s que les petites mains s’efforcent de reconstruire en les ajustant au monde. Le nouveau film des studios LaĂŻka, Kubo et l’armure magique, ne fait pas exception. SituĂ© dans un Japon onirique, il met en scĂšne la quĂȘte de survie d’un petit garçon borgne, Kubo, dotĂ© du singulier pouvoir d’animer les origamis, et vivant dans une grotte sur la plage en compagnie d’une mĂšre qui ne s’éveille Ă  ce qui l’entoure qu’à la nuit tombĂ©e, et dont l’éveil, alors, ressemble Ă  une folie. FascinĂ© par le Japon depuis que son pĂšre Philippe Knight, fondateur de Nike et propriĂ©taire du studio l’y avait emmenĂ© enfant, Travis Knight, rĂ©alisateur de Kubo et directeur de LaĂŻka, avait rĂȘvĂ© son film comme un croisement de genres et d’influences. Ce rĂȘve, sur le papier, avait des airs de chimĂšre. Il fallait Ă  Kubo la texture du bois gravĂ© de Kiyoshi Saitƍ, le squelette gĂ©ant du triptyque de Kuniyoshi Takiyasha la sorciĂšre et le fantĂŽme du squelette et La Grande vague de Kanagawa d’Hokusai, des marionnettes vĂȘtues de kimonos traditionnels impossibles Ă  animer, des origamis volants tout aussi impossibles Ă  animer du moins, sans les dĂ©chirer... Mais aussi des tempĂȘtes sur mer et dans la neige, des milliers de feuilles d’érable, la plus haute marionnette jamais rĂ©alisĂ©e, la plus petite marionnette jamais rĂ©alisĂ©e, un peu de Portland entre les lignes, un tableau familial intimiste mais avec l’ampleur Ă©pique d’une fresque de trois heures de David Lean, une chanson de George Harrison, de trĂšs vieilles techniques d’animation Ă  la main et des imprimantes 3D. Il y a tout cela dans Kubo, et le rĂ©sultat de cette belle folie tient du prodige. Nous mĂ©langeons animation 2D, animation digitale et stop motion, rĂ©sume le scĂ©nariste Chris Butler, qui avait corĂ©alisĂ© pour LaĂŻka L’étrange pouvoir de Norman. L’un des grands plaisirs de nos films, c’est de regarder l’écran en se demandant comment nous avons bien pu rĂ©ussir Ă  faire ça. Est-ce une marionnette ? une image de synthĂšse ? C’est ce sentiment-lĂ  qui donne cette impression de fraĂźcheur. » Comment ont-ils bien pu rĂ©ussir Ă  faire ça ? est en effet la question que l’on se posera de la premiĂšre scĂšne de Kubo un radeau Ă  la dĂ©rive sur une mer dĂ©montĂ©e, et jusqu’à la derniĂšre, avec cet Ă©merveillement enfantin si ambivalent que l’on peut avoir Ă  assister Ă  un tour de magie nouveau, dont on ne peut s’empĂȘcher de dĂ©sirer le secret, et de souhaiter en mĂȘme temps n’en jamais rien savoir, de peur que la magie ne s’en Ă©chappe comme l’hĂ©lium d’un ballon crevĂ©. C’est un risque que l’on ne prendra guĂšre au fil de cette visite, qui si informative qu’elle puisse ĂȘtre soulĂšvera bien plus de questions qu’elle n’offrira de rĂ©ponses. Pour l’Ɠil non averti, la premiĂšre impression qui se dĂ©gage des coulisses de la crĂ©ation est celle d’un chaos de centaines de mĂštres cubes, dont on imagine mal comment quoi que ce soit de structuĂ© peut sortir. Si les studios de tournage sont nettement cloisonnĂ©s, pour protĂ©ger les opĂ©rations minitieuses qui s’y dĂ©roulent des distractions de la fourmilliĂšre, les diffĂ©rentes zones de travail de chaque dĂ©partement ne sont souvent limitĂ©es que par quelques palissades, donnant l’impression d’un open space dĂ©mesurĂ©ment Ă©tendu sous les hauts plafonds du hangar. Pour ceux qui y travaillent, cette permĂ©abilitĂ© des espaces est Ă  l’image d’une philosophie centrĂ©e sur le dialogue et la collaboration transdiciplinaire. Pour les novices, c’est un labyrinthe, alternance indĂ©cise de pĂŽles vaguement identifiables les pans de murs couverts d’échantillons de tissus artistement pliĂ©s, signalant le travail des costumes orchestrĂ© par Deborah Cook et de zones de non-droit crĂ©atif, oĂč s’accumulent sans projet visible de rangement rouleaux de papier, outils de bricolage, grignotages abandonnĂ©s, bribes de dĂ©cor. EntreposĂ© entre deux scĂšnes ou peut-ĂȘtre abandonnĂ© Ă  son triste sort de prototype gĂźt contre un pan de mur un Ă©rable chargĂ© de dizaines de feuilles dĂ©licatement dĂ©coupĂ©es dans du papier blanc. Le passage Ă©lĂ©phantesque de notre groupe de visiteurs le fait frĂ©mir, deux des feuilles se dĂ©tachent et tombent, comme Ă  l’automne. La porte d’un studio s’entrouvre parfois sur un dĂ©cor un village japonais ravagĂ© par les flammes, un cimetiĂšre sous la lune – plusieurs dizaines de mĂštres carrĂ©s, soit des surfaces immenses pour cet art de l’ animation sur une table » qu’est la stop motion. Le seul moment oĂč nous assistons Ă  un tournage Ă  proprement parler tourne au gag. L’animateur a pris une photo, se penche sur une figurine, avance la main sans paraĂźtre la toucher, la voilĂ  en place pour la photo suivante. That’s it ! », proclame-t-il. Et voilĂ  ! ». Mais nous n’avons rien vu. Entre la premiĂšre et la deuxiĂšme pose, soit deux des 24 images qu’il faudra pour une seconde de film, la nuance est invisible pour l’oeil du visiteur. L’animateur, lui, semble avoir Ă  peine besoin de ses yeux il a senti le mouvement. C’est un trĂšs vieil art que celui de l’animation en image par image. La particularitĂ© de LaĂŻka est que, tout en rĂ©pĂ©tant des gestes ancestraux, on y invite Ă©galement la technologie de pointe et notamment les imprimantes 3D, fournissant ces impressionnants catalogues » des boĂźtes compartimentĂ©es remplies de bouches et de sourcils aux rĂ©fĂ©rencements complexes, que les animateurs, un peu frustrĂ©s parfois, n’ont plus qu’à remplacer dans l’ordre prĂ©dĂ©fini sur les visages. Cet Ă©quilibre dĂ©licat va de pair avec des ambitions sensiblement diffĂ©rentes de la prĂ©servation d’un art et d’une tradition sur le dĂ©clin que l’on trouve souvent au sein des rares studios d’animation en stop motion du monde. L’histoire de LaĂŻka ne se raconte pas au passĂ©. Nous sommes l’avant-garde de la stop motion, estime Brian McLean, responsable de la technologie d’impression 3D. Nous ouvrons la voie, sans pouvoir nous tourner vers d’autres studios pour rĂ©soudre nos problĂšmes, parce que personne ne les a rencontrĂ©s avant. » J’ai voulu emmener la stop motion lĂ  oĂč elle n’a jamais Ă©tĂ©, explique sans sourire Travis Knight. Il y a des choses que l’animation fait trĂšs bien, et d’autres avec lesquelles elle se dĂ©bat, comme le grand spectacle, l’épopĂ©e de cinĂ©ma, les grandes scĂšnes d’action. J’ai voulu raconter ce genre d’histoire. » Certains des membres du studio sont de purs technophiles, d’autres n’acceptent que leurs mains pour outils de travail. Qu’ils rĂ©ussissent Ă  travailler ensemble, si harmonieusement qu’on en reste incapable de deviner si le pinceau a pris le relais de l’ordinateur ou l’ordinateur celui du pinceau, tient probablement Ă  leur capacitĂ© commune Ă  regarder dans la mĂȘme direction – et Ă  cette trĂšs lĂ©gĂšre susceptibilitĂ© partagĂ©e Ă  ĂȘtre restreints au rĂŽle de perpĂ©tuateurs du bel antan. Nous essayons de faire des films uniques, rĂ©sume la productrice Arianne Sutner, des histoires qui ne sont racontĂ©es nulle part ailleurs, et qui ne ressemblent visuellement Ă  aucune autre, raison pour laquelle nous avons ici, physiquement, ces diffĂ©rents dĂ©partements capables de collaborer ensemble. Ce que nous faisons n’a rien du survivalisme. Nous sommes plutĂŽt des pionniers dans cette nouvelle maniĂšre de faire des films ». Ces deux-lĂ , dans la tradition du studio, ne sont pas faits pour s’entendre. Il rĂȘve avec sa plume des combats Ă©piques contre des squelettes de plusieurs mĂštres de haut, elle tient les cordons de la bourse et, un Ɠil sur chaque dĂ©partement, peut-ĂȘtre sur chaque achat de papiers, marqueurs ou capsules de cafĂ©, a la tĂąche brise-coeur de mettre des bornes financiĂšres Ă  ses chĂąteaux en Espagne. A les entendre cependant, on se demande si la seconde, Arianne Sutner, ne gagnerait pas contre le premier, Chris Butler, la palme de l’audace. MĂȘme pour une entreprise comme LaĂŻka et les beaux succĂšs dont elle peut s’enorgueillir, le marchĂ© de l’animation – et surtout de la stop motion – est trop dur, les productions trop minutieuses, donc lentes, donc chĂšres, pour ne pas se construire dans l’ombre d’un trĂšs possible dĂ©sastre financier. Arianne Sutner, qui a produit L’Etrange pouvoir de Norman pour LaĂŻka, se rit - littĂ©ralement - du risque. On fonce ! rĂ©sume-t-elle. Chaque projet a ses limites techniques, comme la durĂ©e du film ou ce qu’il est possible de construire Ă  l’intĂ©rieur d’une structure comme celle-ci, mais nous-mĂȘmes, nous refusons de nous limiter. » DerriĂšre les grands mots de dĂ©fi, elle cache cependant une Ă©thique de modĂ©ration et de lutte contre le gaspillage. Le budget – qu’elle ne rĂ©vĂšlera pas - reste Ă  une Ă©chelle trĂšs modeste » de l’ordre des 60 millions de dollars des Boxtrolls, soit 2,5 fois moins qu’un blockbuster Disney entiĂšrement fait par ordinateur comme La Reine des Neiges. Et surtout, il faut prĂ©ciser suffisamment la vision pour ne gaspiller ni temps ni ressources dans le tournage de scĂšnes que l’on retirera du montage final. Dans la stop motion, il n’y a pas de retour-camĂ©ra, pas de seconde prise, pas de regrets ils sont trop coĂ»teux en temps et en monnaie pour qu’on puisse se les offrir. C’est dans cette capacitĂ© Ă  prĂ©-voir au stade de l’écriture, avant l’image finale si longue Ă  se construire, que rĂ©side toute la difficultĂ© du travail du scĂ©nariste. AppelĂ© sur le projet alors que ce dernier Ă©tait dĂ©jĂ  dotĂ© d’une grande richesse de matĂ©riel glanĂ© au fil des recherches prĂ©paratoires notamment des estampes japonaises, comme le cĂ©lĂšbre tryptique de Kuniyoshi Ă  qui le rĂ©alisateur a empruntĂ© le squelette gĂ©ant formant l’attraction principale de l’une des scĂšnes les plus spectaculaires, Chris Butler s’est fixĂ© comme objectif de passer ces fulgurances visuelles au tamis d’un rĂ©alisme humain sans concession – mĂȘme lĂ  oĂč l’on a l’habitude d’en faire. Que les adultes soient faillibles, passe encore – c’est l’une des spĂ©cialitĂ©s de LaĂŻka, et l’une des plus fortes, que de peindre le dĂ©senchantement Ă  hauteur d’enfant au spectacle de la pantomime adulte sans consistance ni valeurs. Mais l’enfant l’est aussi il est brave, mais brave au bord des larmes. Pas de micro-Superman en kimono chez LaĂŻka. C’est trop facile dans les rĂ©cits fantastiques et mythiques d’avoir des personnages qui ne sont pas des ĂȘtres rĂ©els », rĂ©sume Butler. Comme tous les quelques studios semi-suicidaires qui continuent Ă  travers le monde de pratiquer l’animation d’auteur, LaĂŻka se heurte aux prĂ©jugĂ©s d’un public adulte convaincu que l’animation est juste bonne Ă  faire taire les enfants pendant une heure trente – surtout lorsqu’elle ne gĂ©nĂšre chez eux ni inconfort visuel, ni questions existentielles. Ici, plutĂŽt que s’amollir dans le ciblage Ă©conomiquement juteux du jeune public, on s’attelle au dĂ©fi avec du cƓur, une endurance louable d’un film Ă  l’autre, et d’excellent atouts – ce refus des concessions faciles au rĂ©alisme des personnages, fussent-ils des singes parlants ou des samouraĂŻs-scarabĂ©es, n’en est que l’un des aspects. Je ne considĂšre pas Kubo comme un film d’animation, dĂ©veloppe Arianne Sutner. C’est un film d’aventure Ă©pique pour toute la famille, avec une quĂȘte et l’exploration d’un monde, au mĂȘme titre que Star wars par exemple. Nous avons l’espoir d’aider Ă  changer les choses, de faire en sorte que de plus en plus de gens viennent voir ces films que nous faisons pour tous. Nous essayons d’exprimer des vĂ©ritĂ©s universelles sur ce que nous sommes en tant qu’ĂȘtres humains, et pour cette raison, nous ne ciblons aucun public spĂ©cifique. » Deborah Cook, chef costumiĂšre, et Georgina Hayns, qui supervise la crĂ©ation des marionnettes, sont l’illustration parfaite de la toute-petitesse du monde de l’animation. Cela fait plus d’une dizaine d’annĂ©es qu’elles se connaissent et travaillent ensemble, sur une sĂ©rie TV pour enfants d’abord, puis autour des crĂ©atures gothiques semi-dĂ©composĂ©es des Noces funĂšbres 2005 de Tim Burton. Si elles n’étaient pas si diffĂ©rentes au physique, la petite brune et la grande blonde pourraient ĂȘtre sƓurs, tant leur maniĂšre de finir les phrases de l’autre, de trouver pour elle un mot qui manquait, traduit de complicitĂ© et de complĂ©mentaritĂ© acquises dans le travail. Nous passons Ă©normĂ©ment de temps ensemble en rĂ©union », plaisantent-elles. A la tĂȘte d’équipes d’une soixantaine de personnes pour Georgina Hayns et d’une vingtaine pour Deborah Cook, elles entrent en action avec l’arrivĂ©e dans leurs dĂ©partements des premiers dessins prĂ©paratoires. C’est alors que commencent les expĂ©riences – et les longues heures de rĂ©union en compagnie du responsable de l’animation. Si on se contente de nous tendre un dessin, explique Georgina Hayns, il y a de multiples façons de l’interprĂ©ter. Il faut s’entendre sur la maniĂšre dont tout cela va s’assembler pour former une marionnette articulĂ©e, ce qui doit pouvoir bouger, comme on va y parvenir, ce que l’animateur veut pouvoir faire avec... Mon rĂŽle est de rendre les mouvements aussi commodes que possible. Il y a toujours un plan oĂč le personnage doit faire un geste qui peut sembler tout simple, atteindre quelque chose par exemple, mais son bras n’est pas assez long. On va alors fabriquer un stunt arm littĂ©ralement un bras pour cascade, c’est Ă  dire un bras plus long grĂące auquel on va pouvoir tricher dans le plan. Parfois, ce sont des marionnettes pour cascade entiĂšres qu’il faut crĂ©er. Si vous avez un personnage avec une silhouette bizarre, qui est capable de marcher, mais doit un moment s’asseoir et croiser les jambes, il faut faire une marionnette. C’est tout la diffĂ©rence entre les acteurs et les marionnettes les acteurs ont des muscles, sont bien plus souples... » Si l’art des marionnettes animĂ©es prenaient la forme d’un spectacle de magie, Georgina Hayns aurait la charge des mĂ©canismes cachĂ©s, du double fond dans le coffre, et Deborah Cook celle de la poudre aux yeux le costume chamarrĂ© de l’assistante, et la colombe qu’on lĂąche pour distraire le spectateur d’un mouvement de passe-passe dur Ă  dissimuler. Difficile de conserver une mobilitĂ© correcte Ă  une marionnette affublĂ©e d’un kimono traditionnel aux multiples Ă©paisseurs jusqu’à une douzaine pour une tenue de cĂ©rĂ©monie, et plus encore, pour les animateurs de conserver d’une image Ă  l’autre les plis que la nature y formerait au fil des mouvements. Nous avons essayĂ© d’éliminer les Ă©paisseurs au fur et Ă  mesure, explique Deborah Cook, on ne pouvait pas se permettre d’en garder autant. Il a fallu tricher, surtout pour la mĂšre de Kubo. Nous avons cousu plusieurs bordures diffĂ©rentes sur une seule Ă©paisseur de tissu. » Ce n’était que la partie simple du travail il a ensuite fallu que la costumiĂšre imagine un systĂšme d’armature interne au kimono lui-mĂȘme, pour que le tissu prenne le pli qui s’imprimerait naturellement en fonction de chaque geste. Les lois de la nature n’auront cependant pas toujours parlĂ© si fort, et parfois mĂȘme cĂšdent le pas aux exigences de l’imagination. Nous avons eu une longue discussion au dĂ©but sur le fait que, dans le monde rĂ©el, la mĂšre de Kubo serait incapable de bouger avec un kimono comme le sien – ou seulement de maniĂšre trĂšs limitĂ©e, raconte Georgina Hayns. Or, dans notre monde imaginaire, nous voulions qu’elle se batte Ă  un moment donnĂ©... Et nous avons donc dĂ©cidĂ© qu’elle serait plus flexible qu’elle ne devrait l’ĂȘtre dans la nature. » Entre effet de rĂ©el et rĂȘverie, le combat fait rage, sans qu’aucun des assaillants ne semble y trouver autre chose qu’un supplĂ©ment d’enthousiasme. Si tous les trublions croisĂ©s dans les couloirs de LaĂŻka ont chantĂ© les vertus du travail de groupe, les champions de l’esprit d’équipe sont sans doute Steve Emerson, directeur des effets spĂ©ciaux, et Brian McLean, directeur du rapid prototyping » tout ce qui touche au travail via des imprimantes 3D. Chacun semble considĂ©rer son travail comme entiĂšrement dĂ©pendant de celui de l’autre, et de son jugement plus encore que des performances des machines compliquĂ©es dont il fait usage – ce qui, dans la bouche de deux manipulateurs Ă©mĂ©rites de technologies de pointe, construit une image tempáșżrĂ©e, somme toute assez rassurante, d’un progrĂšs technique sagement soumis aux talents humains qui l’apprivoisent. Nous avons utilisĂ© pour ce film des techniques d’impression jamais utilisĂ©es encore, explique Brian McLean. Mais le secret inavouable de l’impression 3D est que si robuste que soit la technologie, nous demandons Ă  ces machines de produire des Ă©lĂ©ments en sĂ©rie, avec une uniformitĂ© de couleurs, Ă  une Ă©chelle et un degrĂ© de fidĂ©litĂ© pour lesquels elles n’ont pas du tout Ă©tĂ© pensĂ©es. Donc, quand des plans nous parviennent du tournage, pour lesquels il a fallu faire 24 visages par secondes, il y a de l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ©, ne serait-ce que parce que les molĂ©cules de la matiĂšre imprimĂ©e ont pu ĂȘtre dĂ©calĂ©es. Nous nous efforçons de rendre l’animation aussi subtile que possible, mais si nous ne faisons pas attention, le procĂ©dĂ© d’impression peut estomper beaucoup de cette subtilitĂ©. C’est Steve, et son Ă©quipe aux effets spĂ©ciaux, qui va nettoyer ces imperfections, ce qui est trĂšs dĂ©licat parce qu’on ne peut pas se contenter de tout effacer. » La derniĂšre chose que nous voulons est qu’un dĂ©faut de couleur vienne perturber le spectateur, poursuit Steve Emerson. Nous essayons de crĂ©er une empathie et une connexion entre un public et des marionnettes animĂ©es Ă  la main, ce qui est une gageure en soi. Donc, en effet, nous vĂ©rifions et amĂ©liorons beaucoup Ă  une Ă©chelle digitale. Les gens qui en sont chargĂ©s dans notre dĂ©partement sont les hĂ©ros de l’ombre du studio. A la fin du processus, normalement, quand on regarde ces effets visuels, on ne les voit mĂȘme plus. C’est un travail trĂšs sous-estimĂ©. Et pourtant, ces gens sont des artistes Ă  part entiĂšre, ils travaillent sur des Ă©lĂ©ments d’une grande subtilitĂ©, et d’une importance capitale. » Les imprimantes 3D ont permis Ă  LaĂŻka d’attendre une variĂ©tĂ© et une prĂ©cision dans l’expression des visages sans Ă©quivalent dans l’histoire de la stop motion. Si les gains en subtilitĂ© sont indĂ©niables, ceux de temps et de confort restent pour l’heure douteux. Face Ă  un catalogue » composĂ© de plusieurs dizaines de milliers d’expressions faciales Ă©motions, mouvements des lĂšvres propres Ă  articuler chaque son, les animateurs visage peuvent choisir d’utiliser une combinaison dĂ©jĂ  existante, ou d’en faire concevoir une spĂ©cifiquement pour un moment et une Ă©motion donnĂ©s – combinaison qui sera alors fabriquĂ©e aprĂšs l’élaboration d’une version de la scĂšne animĂ©e entiĂšrement par ordinateur. Avant de leur parvenir, les expressions imprimĂ©es en fonction de la sĂ©quence animĂ©e passent entre les mains d’autres hĂ©ros de l’ombre, rattachĂ©s au dĂ©partement du rapid prototyping». En cas de dĂ©faut, demande Brian McLean, allons-nous tout rĂ©imprimer, ou corriger directement ? » C’est souvent le second choix qui est fait les correcteurs, pinceaux Ă  la main, vont alors faire disparaĂźtre les imperfections en touches imperceptibles de couleurs appliquĂ©es sur les Ă©lĂ©ments imprimĂ©s. La machine n’aura pas le dernier mot. Chez LaĂŻka, nous ne prenons jamais la voie facile, rĂ©sume Brian McLean ». Et on dirait bien que c’est cela qui leur plaĂźt. Venus respectivement de France et du QuĂ©bec, Florian Perinelle et Philippe Tardif sont de ces piĂšces rapportĂ©es que le studio LaĂŻka agrĂšge depuis les quatre coins du monde. Tous deux passĂ©s par l’Angleterre pour taquiner Wallace et Gromit chez Aardman Animations, les compĂšres n’en sont pas Ă  leur premier voyage, et la distance ne les Ă©meut guĂšre vue depuis le milieu de l’animation, et tout particuliĂšrement de cette spĂ©cialitĂ© rare et rarĂ©fiĂ©e qu’est la stop motion, la terre est toute petite. Ce sont les mĂȘmes personnes que l’on retrouve partout oĂč l’on va », rĂ©sume Tardif. DrĂŽle de vie que la leur, depuis le grand monde extĂ©rieur. Dans un studio comme LaĂŻka, ils n’ont pas de journĂ©e-type », mais plutĂŽt une semaine-type, qui tient tout entiĂšre dans un objectif de temps dĂ©risoire 3,5 secondes, la durĂ©e moyenne de film fini Ă  laquelle aboutira un animateur en une semaine de travail, et que l’on attend qu’il livre avant de partir en week-end. Un travail de microbe, dĂ©composĂ© en Ă©tapes ludiques les rĂ©fĂ©rences vidĂ©os, pour lesquelles les animateurs s’improvisent acteurs et tentent de mimer gestes et expressions faciales adaptĂ©s Ă  la scĂšne, travaux prototypiques les rĂ©pĂ©titions » en 12 images par secondes – soit moitiĂ© moins que le rĂ©sultat final – que le rĂ©alisateur doit ensuite valider, et manipulations d’orfĂšvre le tournage Ă  proprement parler, oĂč l’on imprime aux marionnettes, feuilles d’érable miniatures, plis de kimonos, des mouvements presque invisibles d’une image aprĂšs l’autre. Ils ne se rĂ©vĂšleront au spectateur que dans l’enfilade de secondes si patiemment glanĂ©es qui formera d’une semaine Ă  l’autre un plan. Cette existence monacale a ses vertus, ses grands plaisirs, son blues. Depuis que LaĂŻka s’est tournĂ© vers les imprimantes 3D pour se constituer la banque d’expressions faciales la plus riche du monde, Florian Perinelle, Philippe Tardif et leurs confrĂšres sont contraints de travailler avec des animateurs spĂ©cialisĂ©s dans les visages. Ces derniers animent le plan par ordinateur, dĂ©composent chaque expression afin d’en renvoyer toute la progression aux imprimantes 3D. Les animateurs traditionnels sont ensuite invitĂ©s Ă  placer sur les marionnettes les combinaisons de bouches et sourcils qui leurs sont livrĂ©es et dont la succession leur est imposĂ©e. Travaillant Ă  l’heure actuelle dans une interaction limitĂ©e avec les animateurs visage, Perinelle et Tardif s’avouent un peu frustrĂ©s » de ce qu’ils considĂšrent comme la consĂ©quence de l’emballement technologique – au demeurant enthousiasmant – autour de l’imprimante 3D. S’ils admettent tous deux la nĂ©cessitĂ© de voir leurs Ă©lans crĂ©atifs limitĂ©s par la vision gĂ©nĂ©rale prĂ©cise du rĂ©alisateur, ils semblent craindre, Ă  terme, que les sophistications technologiques n’aboutissent Ă  une surspĂ©cialisation des animateurs, qui navigueraient alors en solitaires. Moines, mais pas encore prĂȘts Ă  se faire ermites, les francophones signalent que la requĂȘte a Ă©tĂ© transmise Ă  la direction, et que des mesures sont en train d’ĂȘtre prises ». Affaire Ă  suivre... Si conciliants qu’ils puissent tenter de paraĂźtre dans les mots et la pratique, on sent chez tous ces crĂ©atifs virevoltants une envie constante qu’on leur libĂšre les mains, les yeux, la plume. Le travail en studio les exalte autant qu’il va contre leur nature profonde de dĂ©miurges des mondes rĂȘvĂ©s. Pas si simple pour eux, donc, de crĂ©er sous l’Ɠil et la direction d’un autre, sans que la personnalitĂ© de Travis Knight y soit au fond pour quoi que ce soit. Ils le voient comme un animateur de gĂ©nie avant de l’évoquer comme maĂźtre d’Ɠuvre – seul son droit au dernier mot leur reste un peu sur le coeur. Lorsqu’on les fait parler de lui, ils semblent parfois se rĂ©pondre Ă  eux-mĂȘmes, comme pour noyer les Ă©ternels dĂ©sirs de ruades en se rappelant les bonnes et belles raisons de lui faire confiance. Il sait trĂšs bien ce qu’il fait » rĂ©sume l’animateur Philippe Tardif, Ă  qui son confrĂšre Florian Perinelle emboĂźte le pas. Il a une bonne vision globale, donc ça a du sens». Le scĂ©nariste Chris Butler fait du travail sous sa direction une synthĂšse un peu ambiguĂ«. C’est trĂšs important pour Travis et le studio que chaque film ait sa propre voix. Kubo a indubitablement celle de Travis avec diffĂ©rentes influences, mais de la mĂȘme maniĂšre que Les Boxtrolls avait sa propre voix. C’est vraiment le rĂ©alisateur qui donne le ton. » Les technophiles semblent plus apaisĂ©s que les manuels – leur crĂ©ativitĂ© est moins fiĂ©vreuse peut-ĂȘtre. Brian McLean et Steve Emerson font de lui ce portrait Il a Ă©tĂ© dans les tranchĂ©es, il sait exactement ce qu’une marionnette ou un animateur doivent ĂȘtre capables de faire, contrairement Ă  ce qui se passe dans d’autres productions, et qui peut ĂȘtre vraiment difficile pour un animateur. Travis sait. Il est l’un des meilleurs animateurs du monde. Il est capable de rĂ©aliser beaucoup plus vite ce qu’un autre animateur mettra plus de temps Ă  faire. Il attend de chaque dĂ©partement qu’il hisse ses compĂ©tences Ă  son niveau. C’est la raison pour laquelle l’animation des visages a atteint ici une subtilitĂ© qu’elle n’avait encore jamais atteinte. » S’il avait jetĂ© son dĂ©volu sur la cuisine, Travis Knight serait ce chef qui, arrivĂ© au firmament de sa carriĂšre, refuserait la tentation de s’enfermer dans son bureau pour compter ses Ă©toiles Michelin et continuerait jour aprĂšs jour d’aller plonger ses mains dans la matiĂšre penchĂ© au-dessus du plan de travail, un oeil sur la moindre dĂ©coupe, le plus petit bouillonnement. Continuer d’animer est un vrai dĂ©fi, mais reste une part fondamentale de mon travail, affirme-t-il. C’est par amour de l’art que j’ai Ă©tĂ© attirĂ© vers ce mĂ©dium. Cela fait vingt ans que j’anime, et quand j’ai commencĂ© Ă  remplir d’autres fonctions dans la compagnie, je savais que je ne voulais pas me dĂ©connecter de ça pour autant. Je me suis demandĂ© si je pourrai diriger la compagnie et animer, puis je me suis dit, Ben Affleck peut jouer et rĂ©aliser, je vaux bien Ben Affleck ! Pas exactement, parce que je n’ai pas autant animĂ© que ce que j’aurais voulu...Mais c’est vital pour ce que nous sommes philosophiquement, soit une communautĂ© d’artistes qui donnent vie Ă  des choses. Nous n’avons pas de bureaucratie ici. Et voir un objet complĂštement inerte prendre vie Ă  l’écran jusqu’à donner le sentiment d’une crĂ©ature qui respire, espĂšre, rĂȘve, aspire, ressent, vit dans l’instant, c’est de la magie Ă  mes yeux. Je ne renoncerai jamais Ă  ça. » S’il avait jetĂ© son dĂ©volu sur la cuisine, Travis Knight serait un chef puisant dans le passĂ© de son art et ses souvenirs les fondamentaux de rĂ©volutions - un nostalgique qui va de l’avant, un Ben Shewry, ramenant Ă  l’Attica la sauce bolognaise de son enfance pour oublier viande et tomates au fond d’une Ă©tamine et n’en garder que le suc, cachĂ© au coeur d’un chou. DĂšs le dĂ©but, explique Travis Knight, nous avons travaillĂ© une fusion bizarre d’ancien et de nouveau. Nous avons un profond respect pour la tradition, l’histoire, et une passion pour l’innovation. Combiner l’art manuel et la technologie est un drĂŽle de mĂ©lange, parfois difficile. Il y a ici des gens qui ne travaillent presque qu’avec leurs mains, en utilisant des techniques vieilles de milliers d’annĂ©es, et Ă  cĂŽtĂ© d’eux des cerveaux gĂ©ants qui inventent de nouvelles technologies. Cela crĂ©e une forme de tension, mais Ă©galement un espace supplĂ©mentaire de crĂ©ativitĂ©. C’est la raison pour laquelle nous avons rĂ©ussi Ă  maintenir le groupe, artistiquement et technologiquement, d’un film Ă  l’autre. Au fond, nous sommes de simples conteurs. Une partie du public ne s’intĂ©resse pas au mĂ©dium. Ce qu’ils veulent, c’est une histoire qui les captive, et c’est ce que nous essayons de faire. Je simplifie un peu... On ne peut jamais distinguer le processus de crĂ©ation de l’Ɠuvre d’art. Mais le fait de mĂ©langer arts manuels et technologies a permis Ă  toutes ces personnalitĂ©s et toutes ces idĂ©es de prendre part au jeu. C’est parce que ce groupe est Ă©trange que les choses que nous faisons ne peuvent venir que d’ici. » Cest-Ă -dire qu'il y a des zones sur le mur de l'Atlantique qui sont densĂ©ment fortifiĂ©es, comme les cĂŽtes du Pas-de-Calais, ou bien encore tous les grands ports de France, qui Ă©taient bloquĂ©s par des batteries d'artillerie et qui Ă©taient absolument imprenables. Mais entre ces zones densĂ©ment fortifiĂ©es, il y avait des intervalles qui l'Ă©taient beaucoup moins." C'est l'un des sujets qui passionne les possesseurs d'essence en ce moment, le fameux carburant E85 qui contient donc 85% d'Ă©thanol, et surtout qui contient beaucoup moins de taxes ... Mais la question se pose, est-ce mauvais pour le moteur de lui faire ingĂ©rer de l'alcool en lieu et place des traditionnels SP95 et 98. Nous allons donc tenter d'apporter un maximum d'Ă©lĂ©ments afin de voir si le risque est rĂ©el ou si il tient plutĂŽt de la psychologie. J'invite, comme d'habitude, les spĂ©cialistes Ă  mettre leur grain de sel en bas de page si jamais ils voulaient ajouter un Ă©lĂ©ment ou contredire quelque chose qui ne leur plairait pas dans le texte. L'Ă©thanol est corrosif ? C'est une chose qui revient souvent dans la bouche des conducteurs perplexes, l'Ă©thanol n'est-il pas corrosif pour certains Ă©lĂ©ments du circuit de carburant ? Peur d'abĂźmer des durites ou encore les injecteurs ? En rĂ©alitĂ©, et jusqu'Ă  preuve du contraire, l'Ă©thanol est trĂšs loin de pouvoir facilement endommager les durites du circuit, et il suffit alors de faire le test soi-mĂȘme avec de l'Ă©thanol sur diffĂ©rents bouts de plastiques et caoutchoucs ne pas faire le test avec de l'alcool classique, il est moins corrosif que le dĂ©rivĂ© Ă©thanol. De plus, des essais grandeur nature ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par ADINOV afin de voir si l'E85 Ă©tait plus corrosif que le SP98, et le rĂ©sultat de l'Ă©tude montre que les deux carburants ont des effets Ă  peu prĂšs similaires sur les durites. Donc oui, l'E85 attaque bien les durites, mais pas vraiment plus que le sans plomb donc de maniĂšre modĂ©rĂ©e. Je vous laisse toutefois lire l'Ă©tude car il y a certaines petites finesses cliquez ici. Je constate toutefois que des magazines comme Autoplus incitent Ă  se mĂ©fier de ce phĂ©nomĂšne ... Le mieux reste donc de vous faire votre propre expĂ©rience en faisant baigner des durits plusieurs mois dans de l'E85 et du SP98 pour voir la diffĂ©rence. Concernant la corrosion de certains Ă©lĂ©ments mĂ©talliques on pense surtout aux injecteurs ce n'est pas l'alcool lui-mĂȘme qui le provoque, mais l'eau qu'il contient il peut y en avoir en amont mais en occident c'est contrĂŽlĂ© ... pas trop de risque d'avoir de l'E85 plein d'eau Ă  la station mais aussi en aval la condensation dans le rĂ©servoir finit plus facilement dans l'alcool que dans le pĂ©trole raffinĂ©, car l'alcool attire l'eau. Les deux vont alors se joindre et "s'isoler" d'avantage de l'essence. Le mĂ©lange est moins homogĂšne et le moteur finit par brĂ»ler l'alcool et l'eau ensemble quand leur tour arrive. Information complĂ©mentaire Ă  savoir, l'Ă©thanol devient plus agressif quand il est mĂ©langĂ© Ă  l'eau, car cela peut induire des phĂ©nomĂšnes d'Ă©lectrolyse rĂ©action Ă©lectro-chimique. Sachez enfin qu'on peut en conclure que l'Ă©thanol est un dispersant d'eau, et donc que grĂące Ă  lui vous n'allez pas accumuler beaucoup d'eau dans le rĂ©servoir. Cette derniĂšre sera brĂ»lĂ©e petit Ă  petit, et non pas d'un bloc trĂšs nĂ©faste dans le cas du sans plomb qui ne se mĂ©lange pas avec il faut alors de temps en temps mettre un dispersant d'eau dans le rĂ©servoir. DĂ©capant ? Si au final l'Ă©thanol n'est pas un risque pour les canalisation et au pire ce ne serait pas un drame, prĂ©cisons quand mĂȘme que le cĂŽtĂ© un peu plus dĂ©tergeant de l'Ă©thanol peut potentiellement dĂ©caper le rĂ©servoir de ses impuretĂ©s et boucher potentiellement le filtre Ă  carburant pas une catastrophe mais c'est Ă  prĂ©ciser. Donc sur des voitures plus anciennes c'est une variable Ă  prendre en compte, les rĂ©centes n'auront pas grand chose Ă  dĂ©caper. Auto-allumage / cliquetis ? Avec un taux d'octane Ă©levĂ© par rapport au sans plomb, les risques de cliquetis trĂšs nĂ©faste Ă  la mĂ©canique ! sont ici encore rĂ©duits, et donc les risques que le carburant s'auto-allume comme sur un diesel est moindre. Bref, un point positif pour ce carburant "vert". Et c'est d'ailleurs grĂące Ă  cela qu'on peut en injecter beaucoup et qu'on peut donc obtenir plus de puissance de son moteur. MĂ©lange pauvre ? C'est finalement le plus grand risque pour votre moteur, car rouler en mĂ©lange pauvre fatigue beaucoup le coeur du moteur chaleur accrue !, ce qui vaut donc le plus cher chemise, piston, segments ... D'oĂč la nĂ©cessitĂ© d'ĂȘtre certain que son injection travaille comme il faut en envoyant suffisamment de carburant. Donc il faut que le calculateur envoie la bonne dose mais aussi que les injecteurs puissent ĂȘtre en mesure de dĂ©livrer cette derniĂšre ! Mais sachez que l'Ă©thanol permet justement de rouler en mĂ©lange un peu plus pauvre car il chauffe moins les chambres de combustion. BoĂźtier ou reprogrammation ? Pour faire simple, le boĂźtier est comme les puces de puissance, il ment au calculateur sur la pression de carburant pour qu'il en envoie plus. Donc si on est honnĂȘte, on reconnaĂźtra aisĂ©ment que le boĂźtier est un bricolage qui n'est pas des plus propres ... A l'inverse, une reprogrammation si elle est bien faite Ă©videmment permet de toucher Ă  bien plus de variable, comme par exemple l'avance Ă  l'injection et l'avance Ă  l'allumage. Et c'est donc surtout important avec les injections directes qui sont plus pointues en indirecte on balance dans le moteur un mĂ©lange plus grossier de comburant et carburant. Pensez donc Ă  privilĂ©gier la reprogrammation bien que le boĂźtier permette de se dĂ©barrasser du tout quand on le veut. Mais il n'y a pas vraiment d'intĂ©rĂȘt Ă  vouloir dĂ©programmer son auto, puisque mĂȘme si vous ne voulez plus d'Ă©thanol elle continuera Ă  gĂ©rer parfaitement la digestion du sans plomb. BoĂźtier de mauvaise qualitĂ© ? Attention, mĂȘme si votre moteur peut ingĂ©rer de l'Ă©thanol, il suffit de lui greffer un boĂźtier mal conçu pour que ça l'abĂźme ... Il faut donc ĂȘtre vigilant sur le fournisseur et la rĂ©putation de ce dernier. Injection directe et indirecte ? Que le carburant soit injectĂ© directement dans la chambre de combustion ou dans le collecteur d'admission, ça ne change au final pas grand chose, il n'y a pas vraiment plus de risque sur l'un ou sur l'autre, en thĂ©orie ... Il faut juste ĂȘtre certain que le mĂ©lange ne soit pas trop pauvre. Et pour cela il faut soit un vĂ©hicule badgĂ© FlexFuel nativement ou un boĂźtier / reprogrammation quand l'injection le permet, Ă  savoir pouvoir dĂ©biter des quantitĂ©s de carburant suffisantes. Pour rĂ©sumer, l'injection directe accepte tout aussi bien l'Ă©thanol mais la reprogrammation et la modification est plus difficile Ă  effectuer beaucoup de dĂ©boires sur les injections directes cĂŽtĂ© boĂźtiers par exemple, et les prestataires refusent souvent d'adapter une injection directe. Le fait est que l'injection directe est plus complexe car elle ne se limite pas Ă  seulement Ă  doser une quantitĂ© de carburant il y a aussi une notion de temporalitĂ© car le moment d'injection doit aussi ĂȘtre modifiĂ© d'autant plus compliquĂ© quand on a une injection qui produit plusieurs jets, jets qui ont Ă©tĂ© calibrĂ©s par les ingĂ©nieurs selon une utilisation avec du sans plomb. Pas facile alors de savoir comment il faut procĂ©der quand le moteur fonctionne Ă  l'Ă©thanol. Contraintes moteur ? Compression ? L'E85 implique une pression un peu plus importante dans les cylindres si je mets plus de carburant, j'ai plus de "choses" dans le cylindres, et donc j'ai plus de pression ... Et ici on envoie 20% de carburant en plus en quantitĂ©, pas en poids, cela induit donc plus de contraintes au niveau des chambres de combustion. N'oublions pas non plus la tension de vapeur qui implique que l'Ă©thanol se vaporise plus que le sans plomb dans le cylindre, ce qui induit encore une pression supplĂ©mentaire. Et pour palier Ă  tout ça, les moteurs FlexFuel nativement ont gĂ©nĂ©ralement des pistons et soupapes plus rĂ©sistantes. L'injection doit elle aussi ĂȘtre mise un peu plus sous pression, ce qui fatigue donc potentiellement un peu plus pompe et rampe d'injection. SiĂšges de soupapes ? Segmentation ? On parle souvent d'eux comme Ă©tant une partie du moteur Ă  adapter pour l'Ă©thanol. C'est donc liĂ© Ă  la pression supplĂ©mentaire que j'explique juste au dessus. Si j'ai plus de pression quand mes soupapes sont fermĂ©es ouvertes il n'y en a pas de toute maniĂšre ... alors forcĂ©ment j'aurai plus de contraintes sur les parois de la chambre de combustion, et lĂ  oĂč c'est le plus fragile c'est bel et bien au niveau des bords des soupapes siĂšges et au niveau de la segmentation. C'est aussi pour cela qu'on constate souvent de meilleures performances moteur, un taux de compression Ă©levĂ© est toujours avantageux au dĂ©triment de l'usure moteur Ă©videmment. Ethanol moins lubrifiant ? Le plus faible pouvoir lubrifiant de l'Ă©thanol peut potentiellement abĂźmer certains composants de l'injection, comme par exemple le dispositif d'ouverture des injecteurs mĂ©canique de trĂšs haute prĂ©cision, surtout avec les piĂ©zoĂ©lectriques. En effet il aurait un pouvoir lubrifiant moindre, et donc la friction des piĂšces mĂ©talliques destinĂ©es Ă  injecter le carburant serait plus vite fatiguĂ©. La teneur minimale de 15% de sans plomb permet toutefois de rĂ©soudre ce problĂšme ça n'aide donc pas que pour les dĂ©marrages lorsqu'il fait moins de 13 degrĂ©s. En revanche, et cela peut paraĂźtre paradoxal, mais des Ă©tudes auraient montrĂ© que le pouvoir lubrifiant serait meilleur avec un mĂ©lange sans plomb / Ă©thanol entre 10 et 50%, donc entre l'E10 et l'E50. Grosso-modo, sur une voiture standard, il vaut mieux tourner Ă  l'E10 qu'Ă  l'E0 Ă  savoir sans plomb 95/98. Vous pouvez donc constater que le sujet est trĂšs technique et sournois. Si Ă  partir de l'E50 le film de protection lubrifiant s'effondre, entre E10 et E15 on est au maximum. C'est donc mieux que du sans plomb seul ... l'E85 est en revanche pas gĂ©nial de ce point de vue lĂ , et le sans plomb est alors meilleur pour les piĂšces se lubrifiant grĂące au carburant et non grĂące au circuit d'huile comme le turbo par exemple, il se lubrifie Ă  l'huile. Les injecteurs ou encore la pompe Ă  injection se lubrifient avec le carburant Vieux vĂ©hicules ? Sur les vieilles mĂ©caniques carburateur il faut ĂȘtre plus mĂ©fiant car il faudra adapter vous-mĂȘme la richesse moteur en touchant au carburateur la richesse donc. Il n'y a pas d'Ă©lectronique pour gĂ©rer le dosage Ă  la volĂ©e, et vous risquez donc de rouler en mĂ©lange trop pauvre, ce qui peut provoquer surchauffe et usure rapide du moteur. En hiver, le froid ? L'Ă©thanol n'aime pas le froid, il brĂ»le trĂšs moyennement dans ces conditions sous 13 degrĂ©s il commence Ă  dĂ©chanter, contre -40° pour le SP et c'est pour cela que l'E85 tombe parfois Ă  70% en hiver dans les stations essence afin de ne pas mettre dans l'embarras les conducteurs. On devrait alors l'appeler Ă  ce moment lĂ  l'E70 ... Pour rĂ©sumer, ce carburant est moins adaptĂ© pour notre pays que le BrĂ©sil qui l'a adoptĂ© Ă  100% depuis de nombreuses annĂ©es. Mais notons quand mĂȘme que certaines autos ont des rĂ©chauffeurs de carburant qui peuvent palier en partie Ă  cela. Catalyseur ? CĂŽtĂ© catalyseur c'est plutĂŽt positif, et ce sur deux aspects. Tout d'abord, l'Ă©thanol induit une tempĂ©rature de combustion moins Ă©levĂ©e, ce qui se rĂ©percute dans l'Ă©chappement le catalyseur chauffe moins et subit moins de contraintes il va tenir plus longtemps. Autre phĂ©nomĂšne, les polluants Ă©mis en fonctionnant Ă  l'Ă©thanol; sont moins nombreux, les rĂ©actions chimiques dans le catalyseur sont donc moindres et encore une fois il est un peu prĂ©servĂ©. Filtre Ă  particules et Ă©thanol, mauvaise cohabitation ? Avec la gĂ©nĂ©ralisation du FAP sur les moteurs essence, une nouvelle problĂ©matique est arrivĂ©e. En effet, l'Ă©thanol induit une richesse accrue qui peut potentiellement augmenter le nombre de particules fines, ce qui aura tendance Ă  accĂ©lĂ©rer le colmatage du filtre. De plus, avec des combustions moins chaudes, le dĂ©capage du FAP rĂ©gĂ©nĂ©ration qui est en continue sur les essences, et non pas temporalisĂ©e comme sur les diesels s'avĂšre lui aussi un peu plus difficile. RĂ©sultat, avec un FAP qui se colmate plus vite et qui a plus de mal Ă  ĂȘtre dĂ©capĂ©, les soucis peuvent donc potentiellement ĂȘtre plus rĂ©currents qu'avec du sans plomb. Garantie ? Une chose est certaine, dĂšs que vous touchez Ă  la mĂ©canique d'une auto ou plus gĂ©nĂ©ralement tout objet achetĂ© neuf, la garantie saute ... Toutefois, depuis 2017 la loi impose au fabricant des boĂźtiers de prendre le relais sur la garantie moteur, et donc en cas de souci c'est vers le fabricant du boĂźtier qu'il faudra se retourner. Et pour que cela soit opĂ©rationnel il faut installer un boĂźtier homologuĂ© par un professionnel agrĂ©e. L'auto doit aussi faire moins de 14 chevaux fiscaux "merci" Ă  notre Etat de dĂ©tester les possesseurs de mĂ©caniques puissantes, une vĂ©ritable honte ! et ĂȘtre au minimum en Euro3. Et concernant les modĂšles qui sortent actuellement c'est mal parti car il ne faut pas non plus de filtre Ă  particules ce qui est le cas des essences modernes Ă  injection directe, les moteurs sortis aprĂšs 2018 grosso modo. Pour conclure, je ne trouve pas rassurant de savoir que le moteur de ma voiture neuve n'est plus garantie par le constructeur mais par un fabricant de boĂźtier qui peut coule du jour au lendemain. Et donc on peut conclure qu'il existe encore un frein Ă  ce niveau. Conclusion ? Il semble donc clair que les craintes vis Ă  vis de ce carburant vont au delĂ  de ce que la rĂ©alitĂ© incarne sachant aussi que les SP95 et 98 contiennent dĂ©jĂ  Ă  peu prĂšs 7 Ă  10% d'Ă©thanol, comme le diesel a d'ailleurs aussi de l'huile vĂ©gĂ©tale Ă  un certain degrĂ©. Un carburant est un carburant et ce sont surtout les propriĂ©tĂ©s chimiques qui importent ici afin d'adapter l'injection un peu comme avec un feu, si j'ai un matĂ©riaux qui brĂ»le plus fort, j'en mets moins pour obtenir un mĂȘme niveau de flamme, et vice versa. A savoir principalement l'octane auto-combustion pour savoir l'avance Ă  l'allumage et l'avance Ă  l'injection et le pouvoir calorifique du carburant pour la dose Ă  injecter pour un volume de comburant donnĂ©, rapport stoechimoĂ©trique modifiĂ© pour SP contre 10 pour E85. On peut toutefois prendre en compte qu'il est mieux d'avoir un moteur nativement Flexfuel, car il aura Ă©tĂ© pensĂ© de A Ă  Z par les ingĂ©nieurs, et cela peut impliquer un renforcement des chambres de combustion ou encore une injection adaptĂ©e afin d'injecter plus de carburant avec de plus grosses pressions, sans oublier qu'il faut prĂ©voir que le carburant est un peu moins gras et qu'il a donc un pouvoir lubrifiant moindre. Le souci se pose aussi au niveau de la garantie puisqu'elle bascule vers le fabricant du boĂźtier en ce qui concerne le moteur. Et je doute que cela soit quelque chose qui vous inspire ... Mieux vaut que ce soit Renault qui continue de garantir votre moteur, et non pas une petite sociĂ©tĂ© qui fabrique des boĂźtiers qui peut couler ou qui peut se rĂ©vĂ©ler ĂȘtre peu performante dans la prise en charge de votre souci. Tous les commentaires et rĂ©actions Dernier commentaire postĂ© Par akluin Date 2022-07-14 094902 Bon article, les boitiers haut de gamme gĂšre plus qu'un leurre du calculateur, temps d'injection, avance Ă  l'allumage et meme adaptation en fonction du % d'Ă©thanol grace au capteur de carburant boĂźtier eflexfuel, aprĂšs il faudrait prĂ©ciser aussi que boĂźtier homologuĂ© ok, reprogramation illegal Il y a 6 rĂ©actions sur ce commentaire Par Admin ADMINISTRATEUR DU SITE 2022-07-21 105122 Merci Ă  vous ! Ne pas confondre la fonction de leurrer et ce que gĂšre le boĂźtier ;- Ce sont deux choses diffĂ©rentes qui ne sont mĂȘme pas Ă  mettre sur le mĂȘme plan Akluin 2022-07-21 110620 Totalement c'est pour ça que des kits chinois a 50€ vont leurrer, des kits plus sĂ©rieux comme ceux d'eflexfuel vont modifier le temps d'ouverture des injecteurs, avoir un capteur d'essence pour changer son fonctionnement en fonction du pourcentage d'Ă©thanol dans le carburant, etc. Pour ça que mettre tous les kits dans le mĂȘme panier n'est pas objectif en confondant un simple leurre et une vraie gestion plus Bon sens 2022-07-24 221300 Le meilleur boĂźtier est celui que le constructeur a mis en place dans votre vĂ©hicule, l' ECU. Tout le reste est du business Ă  1200€! La voiture est prĂ©vue Ă©quipĂ©e avec une certaine gamme d' injecteurs et donc un spectre, ensuite et pour faire simple l'analyse par sonde, et le tout reliĂ© au calculateur et donc recalcule l' avance etc. Un boĂźtier fait de mĂȘme mais surtout il "efface" le voyant moteur c'est pour cela que certains vĂ©hicules ne supportent pas les boĂźtiers correctement. Donc le plus naturel des boĂźtiers c'est celui d' origine, certains vĂ©hicules rĂ©cents peuvent recevoir 100% de E85 d'autres moins... A chacun de voir, les conseilleurs ne sont jamais les payeurs. Le seul juge de paix c'est le voyant moteur, qui vous alertera quand vous sortez des conditions optimales d' alimentation en Akluin 2022-07-24 231819 Oui pour faire simple la somde lambda indique un rapport stoechiometrique hors tolĂ©rance, le calculateur indique au injecteurs d'augmenter l'avance jusqu'au seuil du rapport de 1. Si arrivĂ© au seuil maximale de plage d'avance des injecteurs, la sonde lambda indique toujours un mauvais rapport stoechiometrique, le voyant moteur s'allume et lĂ , le boĂźtier'l'efface'? Non pas aussi simple, avec les boitiers moderne on peut voir les avances Ă  l'allumage mais surtout le duty cycles des injecteurs et si besoin passer a des injecteurs dĂ©livrant plus, un rĂ©gulateur de pression couplĂ© Ă  une pompe de gavage plus grosse ou plus simplement remettre une partie du plein en sans plomb pour que ce duty cycle reste aux alentours de 80-85% en pleine charge. Pour ça que certaines voitures n'acceptent pas les boitiers, juste une histoire de duty cycle dĂ©passĂ© mais comme dit dans ma rĂ©ponse prĂ©cĂšdente sur des boitiers reconnu pas ceux Ă  50€ sur certains sites on voit ce duty cycle en temps rĂ©el Par MIRACLE 2022-07-29 221753 Akluin 2022-07-24 231819 "... et si besoin passer a des injecteurs dĂ©livrant plus, un rĂ©gulateur de pression couplĂ© Ă  une pompe de gavage plus grosse ou plus simplement remettre une partie..." C'est dans la mĂȘme veine que ceux qui prĂ©conisent de changer les durites, les siĂšges de soupape etc. Au bout du compte autant changer la bagnole. En rĂ©sumĂ©, soit votre vĂ©hicule peut supporter naturellement 100% de E85 ou se contenter d'un pourcentage adaptĂ©, soit vous dĂ©cidez d'installer un boĂźtier des plus performants, qui a quand mĂȘme des restrictions dans certains cas, et aussi quelques loupĂ©s. Et surtout, surtout lisez bien ce qui est Ă©crit en tout petit dans les coins du contrat d'installation... Ouais, ouais... Au prix des piĂšces Ă  changer, de la main-d'oeuvre et tutti quanti vous ferez part de la facture et du montant en bas Ă  droite du remplacement des injecteurs, de la pompe, des nouveaux rĂ©glages etc. Et du boĂźtier en plus. A l' arrivĂ©e c'est deux bras que cela coĂ»te, et les garages ont la calculette facile, toujours additionner et jamais soustraire. Pour les modĂšles gĂ©nĂ©ration E10/E5 les constructeurs ont prĂ©vu que les moteurs associĂ©s avec les accessoires qui entrent en jeu, durent toute leur existence en avalant de l'Ă©thanol justement pendant tout ce temps. Alors les plus radins des constructeurs auront dimensionnĂ© au plus juste -si si cela existe ! Il suffit de lire tous les problĂšmes de faisceaux Ă©lectriques trop justes au passage des hayon-, et la sonde lambda rappellera aux plus impĂ©tueux de la gĂąchette E85 qu'il ne faut pas exagĂ©rer. Donc chacun testera son modĂšle de voiture, et en plus sans boĂźtier -pas gratis ce dernier-, il trouvera son point d' Ă©quilibre entre le pourcentage, sa surconsommation, son kilomĂ©trage... C'est bon pour moi, filer 1200€ pour un boĂźtier, des garanties "pourvu qu'il ne m'arrive rien", j'ai fait mon calcul de tout cela. 2/3 E85, mĂȘme pas de surconsommation, pas de voyant moteur mĂȘme quand je passe en mode sport et que je tire dessus... A l'origine c'est du E10, modĂšle qui Ă©tait un des premiers en E5. Ceci dit n'Ă©tant pas un gros rouleur, je n'ai pas encore testĂ© le 100%. Alors chacun fait ce que bon lui semble, un boĂźtier est un dĂ©trompeur qui "efface" ou "adapte", puisqu'il agit sur les paramĂštres constructeurs, il ne fera jamais mieux que ce qu'a prĂ©vu le constructeur qui lui a posĂ© les limites de son architecture avec la rĂšglementation, et adapter des piĂšces mĂ©caniques cela a un coĂ»t. Les conseilleurs ne sont jamais les payeurs c'est Ă©vident, c'est Ă  chacun de voir, et bien Ă©videmment c'est de la responsabilitĂ© de celui qui dĂ©cide de choisir ce qui semble bon pour lui. Chacun fera donc comme il l'entend, plus vous demanderez autour de vous plus vous entendrez des choses contradictoires, il suffit de lire les avis sur n'importe quel appareil de consommation. Et surtout n'oubliez pas, les conseilleurs ne sont jamais les payeurs, avec le bon sens, chacun y arrivera. Par LulĂ©lou52/68 2022-08-06 124912 Merci les gĂąrs pour votre mini dĂ©bat Ă©clairĂ© et Ă©clairant, mĂȘme si je ne comprends pas tout vu mon niveau zĂ©ro en mĂ©ca auto. Je retiens que 2/3 de bioĂ©thanol sur mon Ford TournĂ©o de 2016 ne devrait engendrer aucun risque quasi aucun le risque zĂ©ro n'existant pas sans besoin de boitier, la reprogrammation restant illĂ©gale je crois Votre post sera visible sous le commentaire aprĂšs validation Suite des commentaires 51 Ă  313 >> cliquez iciEcrire un commentairePour vous quelle image dĂ©gage quelqu'un qui roule en gros 4X4 en ville ?
Cest Xavier Darcos qui parle au sujet de la menace brandie par les salariés de Nortel de faire sauter leur usine, une de plus. Aussi désespérés qu'ils soient, ces artificiers-là ne sont que
Suite Ă  la mise en place de la flexibilitĂ© du PMS pour les petites entreprises, une analyse des dangers doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e. Or, dans cette Ă©tude HACCP, vous devez dĂ©finir vos CCP. Qu’est-ce qu’un CCP, point critique contrĂŽle Ă  maitriser ? Il me semble important de dĂ©finir dans un premier temps, ce qu’est l’HACCP. L’HACCP Mot anglais Hazard Analysis Critical Control Point signifiant en français Analyse des dangers points critiques pour leur maĂźtrise. C’est une mĂ©thode de maĂźtrise de la sĂ©curitĂ© sanitaire des denrĂ©es alimentaires dont l’objectif est la prĂ©vention, l’élimination ou la rĂ©duction Ă  un niveau acceptable de tout danger biologique, chimique et/ou physique. La dĂ©marche consiste Ă  analyser les dangers-risques concernant une activitĂ© pour dĂ©terminer des points critiques Ă  maĂźtriser. Voyons voir
. Les dangers biologiques, chimiques et/ou physiques ne deviennent pas forcĂ©ment un point critique Ă  maitriser. Voyez cet exemple pour comprendre cette notion Lors d’une prĂ©paration de la mousse au chocolat, il peut arriver qu’un morceau de verre se retrouve dans cette mousse. Ce morceau de verre peut ĂȘtre prĂ©sent soit parce que lors de la prĂ©paration des Ɠufs en neige, le rĂ©cipient utilisĂ© est en verre avec une petite Ă©brĂ©chure, et que le fouet entame cet endroit soit que lors de l’incorporation du chocolat, un petit choc casse un petit morceau de verre. Et bien sĂ»r , vous ne vous en rendez pas compte. Lors de votre analyse des dangers, vous savez que cela peut vous arriver car vous travaillez effectivement avec des rĂ©cipients en verre. Donc, ce danger physique qu’est la prĂ©sence de morceau de verre dans votre mousse au chocolat est possible. Vous pourriez Ă©liminer ce risque coupure, si vous possĂ©diez une machine qui permet de dĂ©tecter le verre dans votre prĂ©paration. Dans ce cas prĂ©cis, ce risque n’est pas un point critique Ă  maĂźtriser car vous avec la possibilitĂ© de le dĂ©tecter. Mais Ă  ma connaissance, il n’existe pas encore de machine capable de dĂ©tecter les morceaux de verre contrairement aux mĂ©taux, c’est donc bien un point critique Ă  maitriser
 Il faudra alors faire extrĂȘmement attention avec les rĂ©cipients en verre lors de la prĂ©paration de la mousse au chocolat. Cependant, si vous dĂ©cidez de faire un investissement, et de remplacer votre lot de rĂ©cipients en verre par des rĂ©cipients en inox, alors dans ce cas lĂ , vous supprimerez totalement le risque physique de retrouver un morceau de verre dans votre mousse au chocolat, forcĂ©ment ! Par consĂ©quent, un point critique Ă  maĂźtriser est un CCP un point critique de contrĂŽle. D’aprĂšs vous, quels sont les points critiques Ă  maĂźtriser dans la restauration. Par exemple, le refroidissement rapide peut-ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un CCP. En effet, l’abaissement de la tempĂ©rature de 63°C Ă  une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  10°C doit ĂȘtre rapide pour Ă©viter le dĂ©veloppement de germes pathogĂšnes. De plus, la remise en tempĂ©rature doit aussi ĂȘtre effectuĂ©e rapidement. Car les tempĂ©ratures comprises entre 10°C et 63°C sont les tempĂ©ratures prĂ©fĂ©rĂ©es » des micro-organismes pour se multiplier. D’ailleurs, en restauration collective, ils doivent fournir la preuve que le refroidissement ou la remise Ă  la tempĂ©rature ambiante s’est effectuĂ©e en moins d’1 heure entre ces 2 tempĂ©ratures. Points sensibles Les points sensibles peuvent ĂȘtre, par exemple, le lavage des mains aprĂšs ĂȘtre allĂ© aux toilettes. Ce point sensible n’est pas contrairement aux points critiques Ă  mesurer quotidiennement. Cependant, il est bon de faire de temps en temps des piqĂ»res » de rappel pour insister sur l’importance de bien se laver les mains dans ce cas prĂ©cis. A vous de jouer ! Analysez la fabrication d’un plat en dĂ©tail et demandez-vous quels sont les dangers possibles. Posez-vous les questions suivantes, elles vous permettront d’ĂȘtre exhaustif Quels sont les dangers possibles dans vos matiĂšres premiĂšres ? Quels sont les dangers possibles lors de la fabrication de votre plat ? Quels sont les dangers possibles dans l’environnement oĂč vous cuisinez votre plat ? Quels sont les dangers possibles lors de l’utilisation des ustensiles couteaux, rĂ©cipients, casseroles, plats, assiettes pour la prĂ©paration de votre plat ? Quels sont les dangers possibles que vous, en tant que manipulateur de denrĂ©es alimentaires, vous pouvez vĂ©hiculer ? Une fois que vous avez dĂ©fini tous les risques possibles, demandez-vous si vous pouvez les rĂ©duire, les supprimer comme dans notre exemple ou en faire la prĂ©vention. Si, sur un danger vous ne pouvez pas ni le rĂ©duire, le supprimer ou faire de la prĂ©vention, il vous faut alors mettre en place une procĂ©dure d’analyse du danger par exemple contrĂŽle de la tempĂ©rature durant 1h lors du refroidissement des denrĂ©es prĂ©parĂ©es. Alors avez-vous trouvĂ© un point critique Ă  maĂźtriser au sein de votre Ă©tablissement ? CrĂ©dit photos ©
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Leau brute, c’est Ă  dire l’eau que l’on trouve dans la nature est souvent impropre Ă  la consommation. L’eau qui coule du robinet est puisĂ©e dans la nature mais elle est « nettoyĂ©e », traitĂ©e pour la rendre potable et contrĂŽlĂ©e pour la boire en toute sĂ©curitĂ©. Visitons ensemble, une usine de production d’eau potable pour mieux comprendre les Ă©tapes de traitement Accueil > SĂ©curitĂ© de quai > SĂ©curitĂ© des quais de chargement - Protection des personnes SĂ©curitĂ© des quais de chargement - Protection des personnes Comment protĂ©ger le personnel, les bĂątiments et les Ă©quipements de quai ? Comment maĂźtriser les risques ? Les opĂ©rations de mise Ă  quai et de transbordement gĂ©nĂšrent des risques Ă©levĂ©s d'accidents. Les principaux risques sont les collisions entre vĂ©hicules et piĂ©tons, les Ă©crasements contre les quais, les chutes de personnes et d'engins de manutention depuis le quai de chargement. Voici nos solutions pour assurer la sĂ©curitĂ© des quais, la protection des personnes et des installations de quai I Risque d’écrasement du corps Sur les aires de transbordement les opĂ©rations de mise Ă  quai et de transbordement gĂ©nĂšrent des risques d’accidents. La vie des opĂ©rateurs de quai et des chauffeurs est en jeu. NOS SOLUTIONS pour maĂźtriser le risque d'Ă©crasement contre le quai de chargement Pour rĂ©pondre Ă  la norme NF EN ISO 13854 et au guide technique ED6059 de l'INRS / CRAM reprenant les prĂ©conisations des bonnes pratiques de la profession et afin de se prĂ©munir contre le risque d'Ă©crasement des personnes durant les opĂ©rations de chargement et dĂ©chargement, nous vous recommandons A Niveleurs de quai Ă  lĂšvre tĂ©lescopique de 800 mm RĂ©f. Niveleur STV / Niveleur STVPLa lĂšvre tĂ©lescopique permet le franchissement de la zone refuge anti-Ă©crasement. La solution consiste alors Ă  encastrer une rampe ajustable dans la structure du quai et Ă  installer des butoirs permettant de rĂ©server un espace de sauvegarde de 500 mm. Vous rĂ©pondez ainsi Ă  la norme NF EN ISO 13854 relative aux risques d’écrasement du corps humain. B Niveleurs de quai Ă  lĂšvre antichute et zone refuge RĂ©f. Niveleur BODY GUARDLe niveleur BODY GUARD Expresso possĂšde 2 dispositifs de protection - Dispositif anti-Ă©crasement des personnes pendant la phase d'approche du camion zone refuge - Dispositif antichute Ă  obstacle empĂȘchant la chute des engins Ă©lĂ©vateurs voir III Risque de chute de quai.Au repos, la lĂšvre sort sur le dessus du niveleur et forme un obstacle Ă  l'intĂ©rieur du bĂątiment qui protĂšge la porte des chocs lorsqu'elle est fermĂ©e et empĂȘche la chute des engins de manutention lorsque elle est ouverte. C Pont de chargement adossĂ© avec zone refuge anti-Ă©crasement RĂ©f. Ponts adossĂ©s anti-Ă©crasement 8860Ce type de ponts trĂšs rĂ©sistant en aluminium peut ĂȘtre installĂ© sur un quai avec adjonction de butoirs directement sur le quai ou installĂ© sur un chĂąssis monobloc intĂ©grant une zone refuge. Le chĂąssis monobloc permet, de plus, le bon accostage des camions et protĂšge le pont contre les chocs au moment des mises Ă  quai, garantissant ainsi la longĂ©vitĂ© du matĂ©riel. II Risque de collision ou d’écrasement entre deux vĂ©hicules NOS SOLUTIONS pour maĂźtriser le risque de collision ou d'Ă©crasement entre deux vĂ©hicules En l’absence de guide-roues ou lorsque ceux-ci sont insuffisants*, il existe un risque rĂ©el d’écrasement des piĂ©tons entre deux vĂ©hicules ou entre un vĂ©hicule et un bĂątiment. Le risque de collision entre deux vĂ©hicules est Ă©galement plus important. VoilĂ  pourquoi il est souvent nĂ©cessaire de canaliser les camions pour rĂ©duire les risques d’accidents * NB Un guide-roues doit avoir au minimum une longueur de 2200 mm et une hauteur de 260 mm. A Guide-roues mĂ©talliques Ă  cheviller ou Ă  sceller RĂ©f. Guide-roues GRFI2400 GRSC2400Les guide-roues permettent d'optimiser l'accostage des camions Ă  quai de façon simple et Ă©conomique. Ils permettent de protĂ©ger les vĂ©hicules, les personnes, le bĂątiment et les les Ă©quipements de quai butoirs, niveleur, sas d'Ă©tanchĂ©itĂ©, ils contribuent Ă  amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© des quais de chargement. *NB Un guide-roues doit avoir au minimum une longueur de 2200 mm et une hauteur de 260 mm. B Guide-roues bĂ©ton RĂ©f. Guide-roues bĂ©ton GRBE2400Les guide-roues bĂ©ton sont trĂšs rĂ©sitants aux chocs, leur forme arrondie permet de ne pas endommager les vĂ©hicules en cas de mauvaise trajectoire. C Balisage par marquage au sol ou par plots lumineux RĂ©f. Plots lumineux Ă  dĂ©clenchement crĂ©pusculaire KIGR001Les guide-roues peuvent ĂȘtre complĂ©tĂ©s par un traçage au sol d’une quinzaine de mĂštres sur le devant et par la mise en place de plots lumineux Ă  dĂ©clenchement crĂ©pusculaire permettant de sĂ©curiser et de faciliter les accostages de nuit. III Risque de chute de quai en cas de dĂ©part intempestif du camion Les quais de transbordement sont des zones Ă  haut risque d’accidents, la chute d'un chariot Ă©lĂ©vateur peut se produire avant la mise Ă  quai ou durant des opĂ©rations de transbordement, en cas de dĂ©part intempestif du camion, suite Ă  une erreur humaine, un frein de parking mal serrĂ© ou Ă  une pente inversĂ©e du poste Ă  quai. NOS SOLUTIONS pour maĂźtriser le risque de chute de quai pendant les transbordements A SystĂšmes d'immobilisation de camion Ă  quai RĂ©f. Stop Trucks Bloqueur Manuel BRMA01 - Stop Trucks, SystĂšme brevetĂ© d’immobilisation automatique des camions Le bras de blocage du Stop Trucks s’élĂšve devant la roue du camion sans contact puis se plaque contre le pneu avec un lĂ©ger mouvement de recul. La hauteur de blocage varie automatiquement en fonction du diamĂštre de la roue afin d’assurer un blocage optimal. Le camion est alors immobilisĂ© Ă  quai. - Bloqueur manuel de camions BRMA, SystĂšme brevetĂ© Le blocage manuel est facile et rapide. Le chauffeur utilise le levier de manƓuvre tĂ©lescopique pour faire coulisser le bras de blocage jusqu’au niveau de la roue puis l’abaisse pour le dĂ©ployer. Lorsque le bras de blocage est relevĂ© devant la roue du camion, le verrouillage de sĂ©curitĂ© se fait par l’intermĂ©diaire d’un interrupteur "validation cariste" ou automatiquement en option, par l’asservissement Ă  la porte ou au niveleur de quai. B Cales de roue Ă©lectriques pour le calage des camions Ă  quai RĂ©f. Cale Ă©lectrique CLEL7xx/CLEL8xx Kit de signalisation KIFE7xx/KIFE8xxLes cales de roue Ă©lectriques Expresso disposent d’un systĂšme de dĂ©tection qui lorsque que la cale est bien en contact avec la roue permet d'envoyer l'information Ă  un systĂšme d’asservissement de gestion de feux de signalisation et aux Ă©quipements de quai. L'ouverture de la porte, la mise en place du niveleur peuvent donc ĂȘtre assujettis Ă  la bonne mise en place de la cale sous la roue du camion et garantir ainsi que la remorque est bien calĂ©e lors des opĂ©rations de chargement et de dĂ©chargement. IV Risque de chute de quai Risques de chute de piĂ©tons ou d’engins de manutention depuis le quai de chargement. NOS SOLUTIONS pour maĂźtriser le risque de chute de quai A BarriĂšre de quai pivotante RĂ©f. BarriĂšre de quai BQPI011Les barriĂšres pivotantes Ă  verrouillage automatique sont asservies aux Ă©quipements de quai. Elles permettent momentanĂ©ment d'interdire l'accĂšs aux personnes et vĂ©hicules. Une barriĂšre peut par exemple se verrouiller dĂšs qu'une table Ă©lĂ©vatrice de quai descend et Ă©viter ainsi tout risque de chute de quai. B Garde-corps fixes et autres amĂ©nagements de quai de chargement RĂ©f. Garde-corps GCCP Garde-corps galvanisĂ© GCCGSĂ©curisez les abords des zones de transbordements avec des garde-corps livraison au mĂštre linĂ©aire avec platines de chevillage et d'autres amĂ©nagements tels que les portillons gravitaires ou les escaliers de quai. C Niveleur de quai Ă  lĂšvre antichute RĂ©f. Body GuardLe niveleur Ă  lĂšvre antichute Body Guard Expresso dispose d'un double dispositif de sĂ©curitĂ© un dispositif anti-Ă©crasement des personnes au niveau du quai de chargement et un systĂšme antichute au niveau du pont de chargement. Au repos, la lĂšvre sort sur le dessus du niveleur et crĂ©e un obstacle Ă  l'intĂ©rieur du bĂątiment qui protĂšge la porte des chocs et empĂȘche les engins de manutention de basculer dans le vide lorsque la porte est ouverte. V Risque de basculement des remorques dĂ©telĂ©es Le risque de basculement des remorques dĂ©telĂ©es lors des opĂ©rations de chargement au chariot Ă©lĂ©vateur est bien rĂ©el, il peut ĂȘtre dĂ» Ă  une dĂ©faillance ou Ă  une rupture des bĂ©quilles de la remorque du camion. NOS SOLUTIONS pour maĂźtriser le risque de basculement ou d'affaissement des remorques dĂ©telĂ©es A BĂ©quilles de sĂ©curitĂ© pour remorque RĂ©f. BĂ©quille BETJ70 BĂ©quille JACK/TSLes bĂ©quilles de sĂ©curitĂ© servent Ă  caler et sĂ©curiser les remorques pendant le transbordement lorsque celles-ci sont dĂ©telĂ©es du tracteur. Leur hauteur est rĂ©glable grĂące Ă  une manivelle ou Ă  un cric. B TrĂ©teau de sĂ©curitĂ© pour remorque pour sĂ©curiser l'avant de la remorque dĂ©telĂ©e RĂ©f. TrĂ©teau de sĂ©curitĂ© JACK/TMLe trĂ©teau de sĂ©curitĂ© ne soutient pas directement la remorque dĂ©telĂ©e mais reste prĂ©sent sous celle-ci pour la sĂ©curiser en cas de rupture ou de dĂ©faillance de l'une de ses bĂ©quilles. Le trĂ©teau mobile ne dispose pas de cric de levage mais sa hauteur est rĂ©glable grĂące Ă  un systĂšme de verrouillage par broches. C TrĂ©teaux de sĂ©curitĂ© pour sĂ©curiser l’arriĂšre des remorques RĂ©f. TrĂ©teau surbaissĂ© JACK/TM TRMO1800 TrĂ©teau renforcĂ© TRMO40- TrĂ©teau JACK/TM surbaissĂ© et rallongĂ© RĂ©f. TRMO1800 Ce trĂ©teau de sĂ©curitĂ© est conçu pour empĂȘcher l’affaissement des remorques Ă  suspension pneumatique, il se place Ă  l'arriĂšre des remorques. - TrĂ©teau mobile renforcĂ© 25 tonnes - RĂ©f. TRMO40 Parfaitement Ă©quilibrĂ©, ce trĂ©teau reste bien horizontal pendant la mise en place. L’ajustement par manivelle de la hauteur du chĂąssis est rapide et prĂ©cis. Il se place Ă  l'arriĂšre des remorques. VI Risque de basculement des caisses mobiles Au cours des opĂ©rations de chargement et de dĂ©chargement des caisses mobiles avec un chariot Ă©lĂ©vateur, il y a toujours un risque de basculement, d'affaissement ou de dĂ©placement intempestif de celle-ci. NOS SOLUTIONS pour maĂźtriser le risque de basculement des caisses mobiles A BĂ©quilleur pour caisses mobiles RĂ©f. Stop BodiesLe bĂ©quilleur Stop Bodies permet de soutenir et de bloquer la caisse mobile en l’empĂȘchant d’avancer ou de reculer du quai. La caisse ainsi verrouillĂ©e ne peut ni bouger ni ĂȘtre enlevĂ©e par un camion tant que les opĂ©rations de chargement sont en cours. Le transbordement est alors totalement sĂ©curisĂ©. VII Risque d’accident par manque de visibilitĂ© Limiter les risques d'accidents dus Ă  un manque d’éclairage dans les remorques ou sur le quai. NOS SOLUTIONS pour amĂ©liorer la visibilitĂ© dans les remorques Lorsque la luminositĂ© Ă  l’intĂ©rieur des remorques est rĂ©duite ou lorsque l’on travaille en poste de nuit, il est important de prĂ©voir un dispositif d’éclairage directionnel additionnel en plus des Ă©ventuels Ă©clairages installĂ©s sur les engins de manutention car ceux-ci, lorsqu’ils existent, voient leur efficacitĂ© le plus souvent limitĂ©e par la charge transportĂ©e. A Projecteurs de quai RĂ©f. Projecteur Ă  Ă©clairage directif PJQU100 Projecteur de quai Ă  Ă©clairage large PJQU90La mise en place d’un Ă©clairage additionnel assurĂ© par des projecteurs de quai permet d’éclairer les zones les plus dangereuses et de supprimer les contrastes lumineux nĂ©cessitant un temps d’adaptation de la pupille, source potentielle de danger. Produits CE conformes aux directives suivantes Directive 2004/108/CE - Directive 2006/95/CE - Directive 2011/65/CE. VIII Risque de chute sur sol glissant En l'absence d'auvent ou lorsque celui-ci ne permet pas de protĂ©ger efficacement le quai, les risques de glissades lors des opĂ©rations de transbordement sont accrues Ă  cause de la pluie et du gel. NOS SOLUTIONS pour maĂźtriser le risque de glissades et de chutes ProtĂ©ger les zones de transbordement des intempĂ©ries. A Tunnel de chargement avec sas d’étanchĂ©itĂ© RĂ©f. Armature Tunnel galva Bardage SP ou DP Sas DSC-RLes tunnels pour niveleurs permettent d’assurer des conditions de travail confortables en protĂ©geant aussi bien les personnes que les marchandises, en particulier lorsque le bĂątiment ne possĂšde pas d’auvent dans la zone de chargement ou que celui-ci est trop court. B Sas gonflable RĂ©f. Sas d'Ă©tanchĂ©itĂ© SAGO600Le sas d’étanchĂ©itĂ© gonflable assure la liaison Ă©tanche entre l’arriĂšre du camion et le mur de l’entrepĂŽt. Il permet de minimiser les pertes calorifiques et protĂšge le personnel des intempĂ©ries pendant les opĂ©rations de chargement et dĂ©chargement des remorques Ă  quai. C RevĂȘtement antidĂ©rapant pour niveleur de quai RĂ©f. Peinture antidĂ©rapante ACSP0001 Marquage lĂšvre ACSP0001Pour amĂ©liorer l'adhĂ©rence et rĂ©duire les bruits de roulement de La peinture phonique antidĂ©rapante constituĂ©e de rĂ©sine Ă©poxy Ă  grains peut ĂȘtre ajoutĂ©e en option sur les ponts de chargement et niveleurs de quai. Il est Ă©galement possible d'ajouter un marquage rouge de sĂ©curitĂ© matĂ©rialisant la zone minimale de la lĂšvre du pont 150 mm qui doit ĂȘtre en contact avec la remorque pour assurer un transbordement en toute sĂ©curitĂ©. IX Protection des bĂątiments et Ă©quipements de quai Les chocs rĂ©pĂ©tĂ©s des camions sur les quais de chargement mal protĂ©gĂ©s entraĂźnent une dĂ©tĂ©rioration inexorable des bĂątiments, structures et matĂ©riels de quai. NOS SOLUTIONS pour protĂ©ger les bĂątiments et les Ă©quipements de quai A Butoirs mobiles de quai - Protections de quai durables RĂ©f. Butoirs BUMO115ProtĂ©gez vos quais de maniĂšre vraiment efficace et durable avec les butoirs mobiles EXPRESSO Les camions Ă©quipĂ©s de suspensions pneumatiques Ă©tant de plus en plus nombreux, les butoirs de quai fixes traditionnels ne peuvent rĂ©sister longtemps Ă  la pression de va-et-vient vertical exercĂ©e par les semi-remorques pendant les opĂ©rations de transbordement. Il s’ensuit une dĂ©tĂ©rioration rapide du caoutchouc. Une fois les butoirs dĂ©truits, c’est le bĂątiment qui encaisse les chocs des vĂ©hicules ! La solution Les butoirs mobiles, ils suivent en permanence les variations de hauteur des vĂ©hicules . 442 792 209 753 563 474 416 533

c est pas sorcier attention usines Ă  risques