PubliĂ© dans le bulletin n°15 Peu de vallĂ©es offrent, comme celle de la Crempse, une telle densitĂ© de belles demeures. Le voyageur qui les dĂ©couvre ne peut qu’être surpris et s’interroger sur leur prĂ©sence. Certaines surplombent la vallĂ©e du haut des collines, d’autres qui nous intĂ©ressent plus particulièrement aujourd’hui sont construites dans la vallĂ©e mĂŞme. De la source de la Crempse, Ă Beauregard, jusqu’à Mussidan oĂą elle rejoint l’Isle, on rencontre Pomport, la Forge du Pont, La Poude, La Rigaudie, La Sirerie et enfin la Forge de Lavaure. Ces demeures furent un temps moulins et pour la plupart rĂ©sidences de maĂ®tres de forges. Cette richesse s’explique en fait par quatre facteurs la prĂ©sence de minerai de fer de bonne qualitĂ©, de vastes forĂŞts, du ruisseau de la Crempse et surtout de l’homme qui par son travail et son ingĂ©niositĂ© a su les exploiter. Dès l’AntiquitĂ©, des forges ont Ă©tĂ© installĂ©es dans notre vallĂ©e. L’âge du fer permet grâce Ă un outillage plus performant un grand dĂ©veloppement de l’agriculture. Ces forges, que l’on devrait plutĂ´t qualifier de fonderies, servaient Ă extraire le mĂ©tal du minerai alors que le travail de la forge consiste Ă transformer ce mĂ©tal en objet. Sans doute les deux actiÂvitĂ©s Ă©taient-elles liĂ©es. Sur les cartes et les documents les plus anciens figure le plus souvent le seul mot de forge. Henri Wlgrin de Taillefer fait Ă©tat dans Les AntiquitĂ©s de VĂ©sone de plusieurs sites de forges qu’il pense ĂŞtre d’origine gauloise. Les lieux-dits Les Minières, BrĂ»le-fer, Merdefer mâchefer et bien d’autres tels que Ferrières, Farge, Lafarge, Fargue, Lafargue, La Forge, etc. sont les tĂ©moins de cette activitĂ©. La forge ancienne n’a besoin pour fonctionner que du minerai et du bois nĂ©cessaire Ă alimenter le feu pour le fondre. Le minerai affleure en de nombreux endroits et la forĂŞt permet la fabrication du charbon de bois nĂ©cessaire Ă la fonte. Pour des raisons pratiques Ă©videntes ces forges se trouvent donc au plus près des mines et des bois. On alterne couche de minerai et de charbon dans un four d’argile rĂ©fractaire, on entretient le feu avec des soufflets actionnĂ©s manuellement. Après la fonte, le mĂ©tal doit ĂŞtre longuement martelĂ©, lĂ encore Ă main d’homme. Cette façon de faire reste en vigueur jusqu’à la fin de la guerre de Cent Ans. Le pays est dĂ©vastĂ©, la noblesse ruinĂ©e. Des ordonnances royales encouragent l’exploitation des mines par diverses mesures en les exemptant de toute dĂ®me seigneuriale, et en exemptant de la taille les ouvriers du fer. Ces privilèges et la proximitĂ© du minerai, des bois et des eaux de la Crempse vont favoriser l’installation de fonderies dans la vallĂ©e. Certains seigneurs deviennent maĂ®tres de forge. La plupart du temps on adjoint Ă un moulin dĂ©jĂ existant les fourneaux et Ă©difices nĂ©cessaires Ă la fonderie. Les Lur, seigneurs de Longua Saint-MĂ©dard-de-Mussidan et de Barrière Villamblard crĂ©ent la forge de Lavaure Ă Bourgnac et celle du Pont Ă Saint-Mamet. Un document fait Ă©tat d’une forge et moulin de Saint-Front de Pradoux? leur appartenant aussi. On trouve mention de l’existence de la forge de La Bedène, dès 1494, dans un inventaire des papiers de La Ponsie. Le seigneur de MontrĂ©al autorise l’installation d’un fourneau Ă La Seyrarie Ă Issac en 1561. De nombreux textes font allusion Ă la forge du seigneur ainsi qu’à une papeterie et une maillerie. En 1692 elle figure dans l’inventaire des biens des Duchesne de MontrĂ©al. La forge est alors affermĂ©e louĂ©e au sieur Chièze. Un peu plus loin, Ă Clermont-de-Beauregard, la forge de La Mouline Basse appartient aux seigneurs de Montclar. Si l’on observe la carte de la vallĂ©e on constate que les forges sont Ă©tablies entre Mussidan et Le-Pont-Saint-Mamet. En amont il n’y en a plus. On trouve plusieurs moulins importants, ce qui exclut que le dĂ©bit de la Crempse en soit responsable. Il serait Ă©tonnant que les seigneurs de Beauregard n’aient pas eu, eux aussi, leur forge. Le moulin de Pomport pourrait bien l’avoir Ă©tĂ©. Le site, moulin et demeure de maĂ®tre, conviendrait parfaitement, mais aucune recherche n’a Ă©tĂ© faite et pour l’instant on ne peut rien affirmer. Les moulins, comme les forges, sont souvent dĂ©signĂ©s par le nom de leur propriĂ©taire ou de celui qui les exploite, et il change souvent ce qui ne facilite pas le travail de recherche. La forge de Lavaure est aussi appelĂ©e de Planteau famille de Bergerac. De mĂŞme La Bedène dont un LĂ©onard Rigaudie est dĂ©jĂ maĂ®tre de forge en 1543, devient la forge de La Rigaudie. La maillerie de MontrĂ©al prend le nom du mĂ©tayer Laborde qui en 1691 travaille la partie agricole tandis que la fonderie est alors exploitĂ©e par le sieur Chièze, maĂ®tre de forge du seigneur de MontrĂ©al. La forge de La Basse Ă Clermont-de-Beauregard est souvent appelĂ©e forge de Montclar, du nom du village le plus proche. Des bourgeois s’enrichissent aussi grâce Ă cette activitĂ©. Des dynasties de maĂ®tres de forges vont ainsi apparaĂ®tre les La Chièze, La Rigaudie, Chastenet, Auradour, Planteau, Desmoulins de Leybardie… Les hauts fourneaux apparaissent. On construit Ă partir du 15e siècle des moulins Ă fer», des moulines». Jeanne de Cardaillac en fait construire une Ă Douville. L’énergie hydraulique amĂ©liore considĂ©rablement le processus. Les soufflets et les marteaux sont actionnĂ©s non plus par l’homme mais par une roue entraĂ®nĂ©e, comme dans un moulin, par les eaux d’un ruisseau. La production est bien plus importante et de meilleure qualitĂ©. On produit du fer, de la fonte et de l’acier. On vend les barres de mĂ©tal, on fabrique des outils, de la serrurerie, des ustensiles de cuisine, des plaques de cheminĂ©es et de l’armement. Et on exporte. On peut encore voir, abandonnĂ©es dans les jardins des anciennes forges, plusieurs de ces Ă©normes cuves, chaudières en fait, qui Ă©taient envoyĂ©es aux iles» pour servir dans les usines sucrières des Antilles. Le mĂ©tal Ă une grande importance. Dans les inventaires de maisons dressĂ©s par les notaires Ă la suite de successions, tous les Ă©lĂ©ments mĂ©talliques sont consciencieusement dĂ©crits et parfois mĂŞme pesĂ©s. On dĂ©nombre les gonds, les ferrures et les serrures, on pèse les pots mĂŞme cassĂ©s. On devine que ce sont des Ă©lĂ©ments de valeur. Ces objets sont fabriquĂ©s sur le site de la fonderie ou chez le forgeron du village qui se fournit en matière première Ă la fonderie et travaille dans son atelier pour une clientèle locale. La production de fer, de fonte et d’acier induit des activitĂ©s artisanales. Le taillandier fabrique des pots, le cloutier des clous, le marĂ©chal ferre le bĂ©tail, forge ou rĂ©pare l’outillage agricole, le roudier cercle les roues de charrette, etc. Il y a aussi tous les ouvriers de la fonderie proprement dite. Les charbonniers qui produisent le charbon de bois, les bouviers qui transportent le minerai, les ouvriers qui le brisent, le lavent, ceux qui le chargent dans le fourneau et bien d’autres manutentionnaires. Certains sont mouleurs de canons ou de pots. Les forges comportent toujours trois sites distincts mĂŞme s’ils sont regroupĂ©s. Il y a tout d’abord le moulin Ă grain, la plupart du temps avec un logement, quelques bâtiments agricoles et un peu de terrain, un logement parfois qualifiĂ© de maison de maĂ®tre et enfin la fonderie et les nombreux Ă©difices nĂ©cessaires Ă son fonctionnement. Les fonderies ne fonctionnaient pas en permanence. Le manque de charbon de bois les arrĂŞtait, le moulin, lui, ne craignait que la sècheresse. Voici ce qui compose la forge de la Rigaudie. La demeure du maĂ®tre de forge se trouve plus loin. Il s’agit du joli petit château de La Rigaudie, en retrait de la route de Mussidan Ă Villamblard. Maison et logements a Four c Soupente oĂą l’on lave le minerai d Halle Ă fourneau Ă fondre le minerai g Forge Ă battre le fer e martinets, affinerie. Halle aux moules ile mĂ©tal en fusion coule dans des moules. Magasin n Logements pour le forgeron et les ouvriers f, o Les guerres menĂ©es par Louis XIV vont augmenter la demande d’armement. Le roi a besoin de plus en plus de boulets et de canons. Toutes les forges du PĂ©rigord sont en pleine activitĂ©. Pour qu’elles fonctionnent correctement, il leur faut un bon dĂ©bit d’eau et beaucoup de charbon de bois. Il faut de longues annĂ©es Ă une forĂŞt pour se reconstituer, il est donc important de bien la gĂ©rer. C’est ce qu’on appelle mettre en coupe rĂ©glĂ©e». Et ce ne sera malheureusement pas fait. On coupe, on dĂ©truit la forĂŞt. Mgr de Francheville, Ă©vĂŞque de PĂ©rigueux, s’en Ă©meut On a coupĂ© un grand nombre de châtaigniers pour l’usage des fonderies de canons, faute d’autre bois, et ce sera pour l’avenir une cause de disette. L’emploi des boeufs au transport des canons semble ĂŞtre aussi une des causes de la mortalitĂ© qui a dĂ©cimĂ© les animaux… Les canons seront bientĂ´t transportĂ©s par bateaux sur l’Isle vers Libourne. Mais la misère règnera Ă la fin du 17e siècle. En 1753, HĂ©lie-Benjamin Chièze maĂ®tre des forges du Pont-Saint-Mamet et de La Basse Ă Montclar, s’engage Ă fournir Ă Mgr le duc de Choiseul, ministre de la guerre, 300 canons Ă livrer au service de la marine Ă Lormont. De 1762 Ă 1765 il devra livrer, toujours Ă Lormont, 330 canons 100 de 18 et 10 de 8 en 1763. L’on sait par un rapport de 1761 que la forge du Pont, faute de bois, Ă©tait arrĂŞtĂ©e depuis quatre ans. C’est donc Ă La Basse que les canons Ă©taient fabriquĂ©s puis transportĂ©s au port de Migay Ă Creysse. En 1789, la forge de Planteau » Lavaure emploie une trentaine d’hommes, utilise 10 000 quintaux de minerai et 2500 brasses de bois pour faire 8000 barriques de charbon. Elle produit 3500 quintaux de fonte moulĂ©e ; 300 quintaux de fer en barre dont 200 quintaux de fonte moulĂ©e pots, 200 quintaux de fer en barre vendus dans le dĂ©partement, et 3000 quintaux en chaudières, cylindres et grilles pour Bordeaux vers les sucreries des Antilles . Les chemins souffrent du transport des Âminerais. Le notaire Boussenot de Montagnac porte plainte Depuis deux ans plusieurs ouvriers ont tirĂ© une quantitĂ© considĂ©rable de mine de fer pour la forge de Planteau sur la Crempse pour faire des canons pour le roi… plus de 300 charretĂ©es de mine de fer ont Ă©tĂ© conduites Ă la forge, endommageant les talus avec les bĹ“ufs et les charrettes… Le notaire, pour diffĂ©rents propriĂ©taires, rĂ©clame le paiement du minerai et des dommages dans leurs bois de Montagnac. Les maĂ®tres de forge refusent de payer sous prĂ©texe que c’est pour le roi. La RĂ©volution rĂ©clamera elle aussi ses boulets et ses canons. Les forges de Lavaure, La Bedène-La Rigaudie, du Pont et de La Basse travaillent pour les armĂ©es de la RĂ©publique. On utilise les pierres du château de Montclar pour agrandir la forge. Rambaud, agent de la forge de Lavaure, Ă©tablit un dĂ©pĂ´t de minerai Ă Bergerac mais a beaucoup de mal Ă le faire acheminer jusqu’à Bourgnac. Les bois des environs doivent fournir le charbon. De nouveau les forĂŞts sont dĂ©vastĂ©es. En l’an 2 le citoyen Pierre Planteau M° de la forge de Bourgnac est invitĂ© Ă mettre sur le champ sa fonderie en activitĂ© pour y fondre 4668 quintaux rĂ©partis ainsi 3000 quintaux en gueuse de fer de 50 et 100 livres; 168 quintaux et 4 livres en boulets. Boulets ronds -2188 de calibre 36; 250 de calibre 18; 6020 de calibre 8; 610 de calibre 6. Boulets sans prĂ©cisions 754 de calibre 36 ; 744 de calibre 6. On rĂ©quisitionne des cĂ©rĂ©ales pour alimenter les ouvriers, mais faute de bois les forges Ă©prouvent de grandes difficultĂ©s Ă fonctionner. Elles reprennent au 19e s. mais sont dĂ©finitivement ruinĂ©es par la concurrence des fers Ă©trangers et par les usines plus modernes rĂ©cemment construites. Les forges deviennent scieries ou exploitations agricoles modernes et innovantes comme La Rigaudie… Les marteaux ont cessĂ© de battre, les bâtiments des fonderies ont tous disparu. Il ne reste souvent, comme tĂ©moignage de leur ancienne activitĂ©, que les canaux qui menaient l’eau aux roues qui actionnaient soufflets et marteaux. Le calme est revenu dans la vallĂ©e de la Crempse. Les maisons des maĂ®tres de forge ont subsistĂ©. Elles font aujourd’hui partie de ces nombreuses rĂ©sidences qui font le charme de la rĂ©gion. Grâce Ă l’amabilitĂ© de leurs propriĂ©taires nous avions pu organiser leur visite en juin dernier. Malheureusement la chaleur tropicale qui rĂ©gnait Ă cette Ă©poque fit que seule une quinzaine d’amoureux du patrimoine se dĂ©placèrent. Catherine Paoletti
Titre: seigneur de L'Isle-Adam Titre : seigneur d'Yvor Titre : maréchal de France Titre : de 1430, chevalier de l'Ordre de la Toison d'Or 15: Famille Villiers de L'Isle-Adam (de) - Vallengoujart (de) Vallengoujart (de), Jeanne : Les 2 enfants du couple Villiers de L'Isle-Adam (de) - Vallengoujart (de) Villiers de L'Isle-Adam (de), Jacques
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Aprèsle déjeuner, départ vers les jardins de Marqueyssac, surplombant la vallée de la Dordogne. Une promenade le long d’un des trois chemins vous mènera jusqu'au belvédère d'où vous bénéficierez d'un panorama fantastique sur la vallée de
de chiens > Élevage de Spitz Allemand > France > Dordogne > Les seigneurs de la vallée de l'Isle Élevage de Spitz Allemand à Veyrines-de-Vergt Dordogne Bienvenue sur la page de notre élevage de chiens Spitz Allemand LOF situé dans le Périgord, en Dordogne 24. Nous avons à coeur d'effectuer de beaux mariages pour vous proposer des chiots qui seront de merveilleux compagnons. Nos Spitz Allemand vivent avec des chiens de plus grand gabarit et sont bien sociabilisés. Nous cherchons chez nos reproducteurs un caractère doux et affectueux. Contactez-nous pour tout renseignement sur nos portées à venir. Annonces de Spitz Allemand Les seigneurs de la vallée de l'Isle Autre activité proposée Autres éleveurs de Spitz allemands à proximité Contact Les seigneurs de la vallée de l'IsleInterlocuteur Manuel DiasTéléphone +330 Les Garissoux24380 Veyrines-de-VergtFrance Lui écrire Adopter un Spitz Allemand Parcourir l'annuaire Recherche par critères Recherche par mot-clef
RandonnéesSaint-Jouan-de-l'Isle. Médréac, petite bourgade d'Ille et Vilaine, aux limites des Côtes d'Armor. Le circuit est particulièrement bien agrémenté : la vallée pittoresque du Néal avec la grotte à Gabillard, résistant chouan local, les alignements mégalithiques de Lampouy, la gare, son musée et son vélo-rail avec deux
l'essentiel De Marcillac à Clairvaux, entre causse et rougier, de belles demeures en chapelles, le Vallon est un havre de sérénité et de témoignages du passé qui racontent l’histoire des hommes. Le vin, à nul autre pareil, est assurément ici, le premier trésor que sait offrir cette terre vigneronne qui s’alanguit en pentes douces, aux portes de Rodez, sur son flanc nord-ouest. Mais à y regarder de plus près, à s’attarder au fil des routes qui l’irriguent, le Vallon capte l’attention de ceux qui savent s’y perdre par un patrimoine bâti qui témoigne d’une splendeur paysanne aussi opulente que discrète. Civile ou religieuse, l’histoire des lieux a conservé les stigmates d’une richesse passée qui s’offre aux visiteurs. Une affaire de points de vueLesquels sauront y naviguer de Marcillac à Clairvaux, dans les deux ventricules de ce Vallon de cœur qui s’étend de part et d’autre de la RD 840, route de Rodez à Decazeville. Allons-y. Commençons par le côté Marcillac, abordé par l’aéroport, avec une première escale au carrefour de la route de Balsac sur la RD 840. Sur la hauteur, le dolmen néolithique de Pérignagol 1 lieu de promenade des Ruthénois, offre un premier panorama. Car le Vallon est d’abord affaire de points de vue, de repères. Le dolmen est la porte d’entrée historique du Vallon, et son accès, à pied, ouvre l’appétit. En guise de gourmandise, l’église de Vanc 2 que l’on rejoint en traversant la RD 840 vers Séveyrac, bourg magnifiquement restauré comme sa voisine Fijaguet. La chapelle romane Notre-Dame de Vanc XVIIe siècle, silencieuse, est lovée dans la verdure, perdue au milieu de rien, au bout d’une route dont le goudron s’est depuis longtemps, lui aussi, assoupi. On n’est pas loin de Salles-la- Source, sa cascade et son musée des arts et métiers traditionnels, que l’on laisse pour filer carrefour à droite en descendant vers Marcillac vers la célèbre église de Saint-Austremoine 4 du XIIe siècle, un classique à portée de canon des domaines viticoles. La promenade se fera digestive au-dessus de Saint-Austremoine, à travers les vignes, vers la cascade de La Roque à Foncoussergues, plus modeste et plus bucolique que sa voisine de Marcillac ensuite pour rencontrer la méconnue Lanterne des Morts 3, jouxtant l’église. place des Pénitents Blancs, tour clocher reconstruite en 1809. et qui s’allumait à chaque du CruouReprenons de la hauteur en doublant la célèbre Notre-Dame de Foncourrieu XIVe siècle et en filant vers Saint-Jean-le-Froid et sa chapelle du XIe siècle 6 d’où un panorama 5 spectaculaire nous initie aux vallons de Marcillac d’un côté, Villecomtal et Mouret et son château de la Servayrie, de l’autre. Restons sur le plateau pour glisser au Grand-Mas, d’où l’on descendra par une route étroite vers la vallée du Cruou et ses riches demeures bourgeoises construites par des Ruthénois propriétaires de vignes, à l’époque de l’Ancien Régime 11.Clairvaux la rougeLes bâtisses sont excellemment restaurées, en résidences secondaires, de style le plus souvent autre havre de paix nous attend de l’autre côté, vers Clairvaux, que l’on abordera à l’ouest par la route Rodez-Rignac. Au carrefour de Belcastel, cap à droite vers la chapelle Notre-Dame du Buenne et sa Vierge du XIIIe siècle 7, lieu de pèlerinage à Pentecôte et de pique-nique toute l’année à l’ombre des arbres et du bruit. Bruéjouls n’est pas loin avec ses maisons de grès rouge, son très beau presbytère et sa Pantarelle 8 où l’on retrouve le vigneron Jean-Luc Matha. Un beau village chasse l’autre, place à Clairvaux, sauveté médiévale XIe au XIVe siècles avec sa tour de 24 mètres à machicoulis 9, ses splendides façades 10, ses caves qui courent sous tout le village mais ne se visitent pas, destinée à conserver le vin produit tout autour…Dieu et le vignoblePour y voir clair et haut, on grimpera à Cassagnes-Comtaux panorama spectaculaire, 14 ou, en face, au village de Panat 13, tanqué sur une sorte de presqu’île. Que du beau, là encore magistralement restauré et entretenu. De Cassagnes-Comtaux, décoiffé par la majesté d’une vue à 180 degrés sur le vallon de Clairvaux, on descendra à pied par les vignes en terrasses vers le Sacré-Cœur des Crestes, bâti au XIXe siècle par des religieuses, pour protéger sous l’œil du Seigneur, les vignes du petit édifice avait son équivalent sur l’autre versant, sous Panat, mais n’a pas été sauvegardé comme l’a été ce Sacré-Cœur des Crestes, pour lequel œuvre l’association des Amis de Clairvaux, dont les membres se retrouvent tous les lundis de Pâques pour entretenir le site 12. On y accédera depuis Cantuel par en haut ou par les Crestes, route de Clairvaux à Valady par en bas.En fait, dans le Vallon, tout est sans cesse restauré et entretenu comme pour préserver un écrin, mi-sauvage, mi- discipliné, où l’histoire des hommes et de leur univers éclaire nos contemporains sur la vie quotidienne du Rouergue dans un Vallon qui a su si bien traverser les que l’on peut sillonner, quelle que soit la saison, par d’innombrables chemins de randonnée. Merci à Maryse Laurens pour le prêt de la photo du Sacré-Cœur des Crestes 12.
SITESPROTÉGÉS DE LA HAUTE-VIENNE Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement du Limousin Service Valorisation, Évaluation des Ressources et du Patrimoine Naturels 9 km au nord-ouest de St-Yrieix-la-Perche 43 km au sud de Limoges LIMOGES L e site du Chalard comprend une portion de la vallée de l’Isle aux gorges
Géocaching famille et natureen Bretagne 12 balades ludiques en famille Alors tentez l’expérience du géocaching, véritable chasse au trésor GPS en pleine nature ! Que vous soyez du coin ou en vacances en Bretagne, nous vous proposons 12 quêtes pour aller en famille à la découverte du patrimoine et des paysages de la vallée du Léguer. C’est LE jeu qui fait marcher les enfants sans même s’en rendre compte ! Le Léguer Tonquédec©Le Léguer TonquédecYoan Brière - La Lanterne Le Léguer - Rivière sauvage©Le Léguer - Rivière sauvageL'Oeil de Paco / Jean-François Le Bescond Château de Tonquédec©Château de TonquédecBEGNE Bernard - Région Bretagne Site de Goariva - Plougras©Site de Goariva - PlougrasOffice de Tourisme Bretagne Côte de Granit Rose Balade randonnée en famille©Balade randonnée en familleAlexandre Lamoureux Comment ça marche, ces chasses au trésor high tech ? Il suffit d’imprimer une feuille de route et de télécharger une application de randonnée GPS sur votre smartphone. Ensuite, entrez les coordonnées GPS du point de départ, et répondez en famille aux différentes énigmes qui vous permettront d’arriver à bon port, et surtout de trouver le trésor ! 1 pour motiver toute la famille à se bouger Grâce à l’utilisation du smartphone, aux énigmes à résoudre, au trésor à la clé, les enfants ne se rendent pas compte du temps passé à marcher. Ils ne partent pas faire une balade, ils partent chasser un trésor, et ça fait toute la différence ! Ajoutez qu’il y a 12 badges à l’effigie des animaux emblématiques de la vallée du Léguer à collectionner, donc 12 occasions de sorties ! La Loutre Sur L'étang Du Moulin Neuf Plounérin©La Loutre Sur L'étang Du Moulin Neuf PlounérinSamuel Jouon Balade en forêt ©Balade en forêt Yann Josselin 2 Pour découvrir des coins secrets La Vallée du Léguer recèle d’innombrables patrimoines insolites, arbres remarquables, richesses naturelles préservées et originales… Même si vous êtes trégorrois pure souche, vous découvrirez des coins totalement insoupçonnés au détour des chemins creux ! 3 Pour vivre des moments de partage entre générations Les enfants sont trop fiers de montrer aux adultes comment marche le GPS, pendant que parents et grands-parents se laissent guider l’air de rien, en glissant de temps en temps quelques anecdotes personnelles et des conseils pour résoudre les énigmes. Chasses au trésor du Léguer©Chasses au trésor du LéguerPascal Le Coz 01 Tonquedec 02©Tonquédec - Pont sur le LéguerAgence 4 Pour développer notre attention au moment présent et à la nature Pas besoin de connaissances théoriques pour résoudre les énigmes, il suffit d’observer ce qui nous entoure ! Au final un bon moyen de se concentrer sur le moment présent, tout en s’éveillant à l’histoire locale et aux richesses de la nature ! 5 Parce que c’est ouvert toute l’année et … c’est gratuit ou 4 à 6 € si vous décidez de louer un GPS à l’office de tourisme de Plouaret ou de Belle-Isle-en-Terre. Site de Goariva - Plougras©Site de Goariva - PlougrasElla Fournier
. 758 181 732 330 33 225 513 145