Bacphilo (4/4) Dissertation : Peut-on soutenir que la vrit nexiste pas ? Marie Perret, professeur au lyce Richelieu (Rueil-Malmaison) Sommaire Introduction p.1 1. Premire partie : nous supposons que la vrit existe. p.2 1.1. Les raisons pour lesquelles la proposition est paradoxale. p.2 1.2. Les critres du vrai. p.4
ï»żRĂ©sumĂ© Aujourd’hui, suite et fin de la semaine d'expĂ©dition en classe de Terminale par les Chemins de la philosophie en compagnie de Marie Perret. avec Marie Perret professeur au lycĂ©e Richelieu Ă  Rueil-Malmaison.En savoir plus Avec Marie Perret, concevez la dissertation de philosophie comme un parcours ludique et passionnant par lequel on s’approprie une question aux premiers abords Ă©crasante. Pour afficher ce contenu Scribd, vous devez accepter les cookies Mesure d' cookies permettent d’obtenir des statistiques d’audience sur nos offres afin d’optimiser son ergonomie, sa navigation et ses contenus. Extrait- Douze hommes en colĂšre, film de Sidney Lumet 1957 Lectures- Sextus Empiricus, Esquisses pyrrhoniennes, Livre I, § 59-61, in Les Sceptiques grecs, trad. Dumont, 1996, p. 55-56 - Einstein et Infeld, L'Évolution des idĂ©es en physique, Flammarion, Champs, 1982, p. 34-35 RĂ©fĂ©rence musicale- Jean Bertola, Le sceptique Marie Perret, professeur au lycĂ©e Richelieu de Rueil-Malmaison Emission en partenariat avec Le Monde-Campus . .
Direla vĂ©ritĂ© Ă  l’un et la refuser Ă  d’autres est la porte ouverte Ă  une absence totale de vĂ©ritĂ© dans nos Ă©changes. D’autre part, la vĂ©ritĂ© n’est ni bonne, ni mauvaise en elle-mĂȘme. C’est ce qu’on en fait et notre maniĂšre de la recevoir qui peuvent l’ĂȘtre. Au-delĂ  de ces considĂ©rations quotidiennes, dire la Dans le DeutĂ©ronome nous voyons la joie de la loi » la loi non pas comme une entrave, comme quelque chose qui nous ĂŽte la libertĂ©, mais comme un cadeau et un don. Quand les autres peuples se tourneront vers ce grand peuple, c’est ce que nous dit MoĂŻse, alors ils diront Quel peuple sage ! Ils admireront la sagesse de ce peuple, l’équitĂ© de la loi et la proximitĂ© de Dieu qui est Ă  ses cĂŽtĂ©s et qui lui rĂ©pond quand il est appelĂ©. Telle est l’humble joie d’IsraĂ«l recevoir un don de Dieu. Cela est diffĂ©rent du triomphalisme, de l’orgueil pour ce qui vient de soi-mĂȘme IsraĂ«l n’est pas orgueilleux de sa propre loi, comme Rome pouvait l’ĂȘtre du droit romain comme un don Ă  l’humanitĂ©, comme peut-ĂȘtre la France l’est du Code NapolĂ©on », comme la Prusse du Preussisches Landrecht », etc. — des Ɠuvres du droit que nous reconnaissons. Mais IsraĂ«l le sait cette Loi il ne l’a pas faite lui-mĂȘme, elle n’est pas le fruit de son gĂ©nie, elle est un don. Dieu lui a montrĂ© ce qu’est le droit. Dieu lui a donnĂ© la sagesse. La Loi est la sagesse. La sagesse est l’art d’ĂȘtre des hommes, l’art de pouvoir bien vivre et de pouvoir bien mourir. Et l’on ne peut bien vivre et mourir que lorsqu’on a reçu la vĂ©ritĂ© et quand la vĂ©ritĂ© nous indique le chemin. Etre reconnaissants pour le don que nous n’avons pas inventĂ©, mais qui nous a Ă©tĂ© offert en don, et vivre dans la sagesse ; apprendre, grĂące au don de Dieu, Ă  ĂȘtre des hommes de maniĂšre droite. L’Évangile nous montre cependant qu’il existe Ă©galement un danger — comme il est dit dans le DeutĂ©ronome n’ajoute rien, n’enlĂšve rien ». Il nous enseigne que, avec le passage du temps, au don de Dieu se sont ajoutĂ©es des supplĂ©ments, des Ɠuvres, des coutumes humaines, qui en se dĂ©veloppant cachent ce qui est propre Ă  la sagesse donnĂ©e par Dieu, devenant ainsi un vĂ©ritable joug qu’il faut briser, ou bien qui conduisent Ă  l’orgueil c’est nous qui l’avons inventĂ© ! Nous lisons dans la Lettre de Jacques Vous ĂȘtes engendrĂ©s au moyen d’une parole de vĂ©ritĂ© », qui de nous oserait jouir de la vĂ©ritĂ© qui nous a Ă©tĂ© donnĂ©e ? Une question vient immĂ©diatement Ă  l’esprit mais comment peut-on dĂ©tenir la vĂ©ritĂ© ? C’est de l’intolĂ©rance ! L’idĂ©e de vĂ©ritĂ© et d’intolĂ©rance aujourd’hui ont pratiquement fusionnĂ© entre elles, et ainsi nous n’osons plus du tout croire Ă  la vĂ©ritĂ© ou parler de la vĂ©ritĂ©. Elle semble ĂȘtre lointaine, elle semble quelque chose auquel il vaut mieux ne pas avoir recours. Personne ne peut dire je dĂ©tiens la vĂ©ritĂ© — telle est l’objection qui nous anime — et, en effet, personne ne peut dĂ©tenir la vĂ©ritĂ©. C’est la vĂ©ritĂ© qui nous possĂšde, elle est quelque chose de vivant ! Elle ne nous appartient pas, mais nous somme saisis par elle. Ce n’est que si nous nous laissons guider et animer par elle, que nous restons en elle, ce n’est que si nous sommes avec elle et en elle, pĂšlerins de la vĂ©ritĂ©, qu’elle est alors en nous et pour nous. Je pense que nous devons apprendre Ă  nouveau cette maniĂšre de ne pas dĂ©tenir la vĂ©ritĂ© ». De mĂȘme que personne ne peut dire j’ai des enfants — ils ne nous appartiennent pas, ils sont un don, et comme don de Dieu ils nous sont donnĂ©s pour une tĂąche — ainsi nous ne pouvons pas dire je dĂ©tiens la vĂ©ritĂ©, mais la vĂ©ritĂ© est venue vers nous et nous pousse. Nous devons apprendre Ă  nous laisser animer par elle, Ă  nous laisser conduire par elle. Et alors elle brillera Ă  nouveau si elle-mĂȘme nous conduit et nous compĂ©nĂštre. Benoit XVI, le 2 septembre 2012 – HomĂ©lie de la Messe Voir toutes les questions Peuton hair la raison? :rolleyes: Peut-on soutenir : " A chacun sa vĂ©ritĂ©?" :rolleyes: L'obĂ©issance n'est pas nĂ©cessairement esclavage, SPINOZA. :sniff Jeux qui pourront m'aider :rolleyes: L'obĂ©issance n'est pas nĂ©cessairement esclavage, SPINOZA. :sniff Jeux qui pourront m'aider Sien revanche notre discours veut se rĂ©gler sur le rĂ©el en soi, non pas sur la rĂ©alitĂ© telle qu'elle nous apparaĂźt mais telle qu'elle existe en elle-mĂȘme, telle que pourrait la connaĂźtre une intelligence divine par exemple, nous visons alors une vĂ©ritĂ© mĂ©taphysique qui dĂ©passe toute possibilitĂ© de vĂ©rification dans le champ de l'expĂ©rience humaine.
lavĂ©ritĂ© n'existe pas, au sens oĂč il n'existe pas de vĂ©ritĂ© absolue . La raison peut toutefois dĂ©couvrir des vĂ©ritĂ©s lorsqu'elle vise la vĂ©ritĂ©. « La » vĂ©ritĂ© n'est donc pas une chimĂšre, mais une idĂ©e rĂ©gulatrice fĂ©conde . 1. PremiĂšre partie : Nous supposons que la vĂ©ritĂ© existe. 1.1. Les raisons pour lesquelles la proposition est paradoxale.
LavĂ©ritĂ© va donc ĂȘtre propre Ă  chaque individu. Alors, on ne peut pas Ă©valuer un raisonnement et dire s’il est vrai ou faux parce que ce n’est pas tout le monde qui va avoir le mĂȘme avis sur la vĂ©ritĂ© de ce raisonnement. Cette objection ne se tient pas parce que la pensĂ©e de ces gens s’autodĂ©truit elle-mĂȘme. Ces gens persiste . 671 374 469 391 606 175 325 663

peut on soutenir que la verité n existe pas