l'essentiel Ce week-end, 1 800 personnes sont attendues sur les trois jours. Entre les imprévus et le peaufinage des détails, chaque instant compte pour satisfaire au mieux le public. "Il y a eu près d’un an de préparation pour ce spectacle, voire plus !", indique Nicolas Del Pozo, avec une fierté non dissimulée. Pour ce festival de magie des 8, 9 et 10 octobre, ce sont 45 bénévoles, 20 artistes venus des quatre coins du monde et 7 techniciens, sans compter les agents de la ville qui participent. La "team" est donc prête pour le "show". Et bien sûr, "c’est un travail d’équipe", comme aime le rappeler l’illusionniste. Tout le festival repose sur un seul mot d’ordre le détail. "Cela prime. Dans ce travail, c’est même le principal, avec la préparation. Je suis passionné de magie et donc très perfectionniste. Je m’occupe de tout, les détails, le visuel, la musique… J’ai déjà planifié les décors pour le spectacle de l’année prochaine, rendez-vous compte !"À la dernière minute Malgré un travail de préparation monumental, les imprévus des derniers instants ne sont pas un mythe. Mais pas question de gâcher le spectacle pour autant. À chaque problème sa solution. "Ces imprévus sont nombreux. Par exemple, il y a un chapiteau, il faut vérifier s’il n’y a pas de canalisations en dessous. On a aussi des problèmes avec des personnes qui n’ont pas réservé mais qui veulent tout de même voir le spectacle, même si la salle est complète. Mais en un coup de baguette, tout cela se résout !", précise le magicien, un sourire aux puis, un coup de téléphone. Un des artistes est coincé à l’aéroport. Nicolas Del Pozo doit réagir vite, mais il y est habitué. Et en deux temps trois mouvements, la situation est réglée, "comme par magie".Mais il y a des imprévus que l’on ne peut pas régler en quelques secondes. Au grand dam de l’artiste, l’hélicoptère qui devait apparaître sur la scène et éblouir les yeux des spectateurs ne pourra pas être là. "Avec le Covid, il est coincé à Barcelone." Mais le magicien a de la ressource. "Je l’ai troqué contre une moto. Ce ne sera malheureusement pas pour cette année." D’ailleurs, la batterie de la moto a aussi dû être remplacée. Et c’est Michel, un des membres du staff technique qui s’en est occupé. "Le magicien c’est qui maintenant ?", s’écrie-t-il. Avec le feu d’artifice, le parking a quant à lui été réquisitionné. "On était embêté, mais on a appelé une par une les personnes pour leur proposer une alternative. Si ce n’est pas magique ça !", ajoute Nicolas. Alors, avis aux amateurs, le spectacle peut commencer !

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